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DIVORCE ET REMARIAGE SELON LA BIBLE-ET SELON DES HUMAINS

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Message par Auteur du site Ven 3 Fév 2012 - 19:24

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©26 *** w74 1/12 p. 735-736 Questions de lecteurs ***
● Si après avoir divorcé légalement, une personne apprend que son ancien conjoint s’est rendu coupable d’adultère ou d’un autre péché grave d’ordre sexuel avant le divorce, cela lui donne-t-il un motif biblique pour le divorce légal ? D’autre part, le pardon d’un seul acte d’adultère interdit-il d’obtenir un divorce reconnu par la Bible s’il apparaît plus tard qu’en réalité le coupable a commis plusieurs actes d’adultère ?
Dans certains cas, quand une personne apprend que son ancien conjoint d’avec qui elle a divorcé a pratiqué l’adultère ou un autre péché grave d’ordre sexuel avant le divorce, celui-ci devient valide.
D’autre part, le pardon d’un seul acte d’adultère ne signifie pas nécessairement que d’autres souillures éventuelles du lit conjugal, commises antérieurement, sont également pardonnées.
Selon les Écritures, l’adultère ou un autre acte sexuel impur très grave ne rompt pas automatiquement les liens du mariage, mais donne au conjoint innocent un motif ((biblique)) valable pour divorcer (Matthieu. 5:32 ; 19:9).
En revanche, aux yeux de Dieu, un divorce obtenu sans motif biblique valable ne permet à aucun des deux conjoints de se remarier. Du point de vue biblique, un tel divorce est assimilé à une séparation légale.
L’apôtre Paul donna ce conseil aux personnes mariées : “Que la femme ne se sépare pas de son mari ; si toutefois elle se sépare, qu’elle ne se remarie pas ou qu’elle se réconcilie avec son mari ; et que le mari ne quitte pas sa femme.” — I Corinthiens. 7:10, 11.
Cependant, bien que ce soit très rare parmi les vrais chrétiens, deux conjoints peuvent se séparer et sanctionner leur séparation par un divorce légal pour un motif autre que la “fornication”.
Un chrétien ou une chrétienne qui se trouve dans cette situation peut apprendre par la suite que son ancien conjoint a commis l’adultère avant le divorce.
Le chrétien se trouve alors devant une décision à prendre :
Se servira-t-il de ce fait pour établir devant la congrégation qu’il est libre de se remarier ? Si, après avoir démontré devant le comité judiciaire de la congrégation qu’il est bibliquement libre, il décide de se remarier, on ne pourra l’accuser d’adultère.
Toutefois, le conjoint innocent peut décider de ne pas utiliser ce fait nouveau pour établir sa liberté de se remarier. L’adultère ou l’acte impur très grave commis par son conjoint remonte peut-être à de nombreuses années et il a pu vivre des années avec lui après son acte immoral (alors inconnu) et avant de se séparer. Bien qu’étant maintenant divorcé, le conjoint innocent décidera donc de pardonner la faute commise dans le passé en pensant que c’est ce qu’il aurait fait si elle lui avait été révélée alors (Éphésiens. 4:32). Le conjoint innocent entretiendra peut-être l’espoir de vivre de nouveau avec son conjoint et de contracter de nouveau un mariage légal avec lui.
Mais qu’en est-il dans l’autre cas, c’est-à-dire lorsqu’une personne qui est encore mariée et qui a pardonné un acte d’adultère apprend par la suite que son conjoint coupable a commis plusieurs actes d’adultère ou de perversion sexuelle avant qu’elle lui ait accordé son pardon ?
---Cela donne au conjoint innocent la possibilité de revoir la question. La Bible montre que Jéhovah lui-même considère que la pratique du péché est beaucoup plus grave qu’un péché commis une seule fois (I Jean 1:8 à 2:1 ; 3:4-6).
Un homme ou une femme peuvent être disposés à pardonner un seul acte d’adultère, mais penser autrement lorsqu’il s’agit de pardonner la pratique d’actes sexuels impurs durant une certaine période de temps. Dans un tel cas, certains décideront de pardonner encore au coupable, tandis que d’autres préféreront utiliser ce fait nouveau pour obtenir le divorce et pour établir devant la congrégation leur liberté selon la Bible de se remarier.
Cela s’applique aussi bien aux personnes séparées de leur conjoint qu’à celles qui vivent encore avec lui dans le cadre du mariage.
Par conséquent, les actes d’infidélité conjugale qui n’ont pas été pardonnés dans le passé peuvent servir de motif pour justifier bibliquement et aux yeux de Dieu l’annulation d’un mariage ((donc un divorce bibliquement valable)).
Évidemment, quiconque décide d’agir ainsi doit être prêt à en assumer la responsabilité devant son Créateur. Même si les aînés ((anciens)) de la congrégation pensent, quant à eux, qu’il aurait été plus approprié d’accorder le pardon au coupable, ils remettront cette affaire entre les mains de Jéhovah, le Juge suprême. Lui seul connaît le cœur et les mobiles de ceux qui cherchent à établir bibliquement leur liberté de se remarier (I Corinthiens. 4:5). Aucun acte d’infidélité conjugale qui a été pardonné dans le passé ne peut servir par la suite de motif biblique pour obtenir un divorce ou pour établir le droit de se remarier.
Notons que dans ces différents cas la congrégation chrétienne se laisse guider par les Écritures et non par les lois qui, dans certains pays, ne permettent pas de considérer des faits nouveaux après qu’une affaire a été examinée et jugée.
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Message par Auteur du site Ven 3 Fév 2012 - 19:26

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©27 *** w73 15/3 p. 189-192 Questions de lecteurs ***
● Pourquoi, selon le récit de Matthieu, Jésus a-t-il utilisé deux mots différents — “fornication” et “adultère” — pour parler des motifs valables de divorce ? Le seul motif biblique de divorce n’est-il pas l’“adultère”, au sens où on l’entend généralement ?
Selon Matthieu 5:32, Jésus déclara : “Mais moi je vous dis que celui qui divorce d’avec sa femme, excepté pour cause de fornication [en grec pornéïa], fait qu’elle est exposée à l’adultère [en grec moïkhéïa], étant donné que quiconque épouse une femme divorcée commet un adultère.” De même, dans Matthieu 19:9 nous lisons : “Je vous dis que quiconque divorce d’avec sa femme, excepté pour le motif de fornication [pornéïa], et en épouse une autre commet un adultère [moïkhéïa].”
Le rédacteur utilise donc deux mots différents. Voyons d’abord quelle est leur signification et considérons ensuite dans quel sens ils sont utilisés.
Moïkhéïa, l’un des deux termes utilisés dans le récit de Matthieu, est traduit de façon appropriée par “adultère”. Le mot français “adultère” vient du latin adulterare, qui signifie étymologiquement “altérer” et, par extension, “corrompre ou rendre impur comme par l’addition d’une substance étrangère ou plus commune”. Ainsi peut-on parler d’‘adultérer’ la nourriture, c’est-à-dire la rendre impure en y ajoutant des substances étrangères. Un mariage est ‘adultère’ quand l’un des conjoints souille les relations conjugales en ayant des rapports intimes avec une autre personne que son conjoint. Le mot grec moïkhéïa emporte, lui aussi, l’idée d’adultère, de corruption et d’infidélité à des relations saintes. Ainsi, que ce soit en grec ou en français, l’accent est mis sur les conséquences des relations sexuelles illégitimes sur les liens du mariage ; le conjoint adultère se rend coupable en introduisant une autre personne dans ces liens, corrompant ainsi l’intimité qui ne devrait exister qu’entre le mari et la femme.
Que dire de l’autre terme utilisé ? Le mot “fornication” n’attire pas l’attention sur les conséquences de l’impureté sexuelle sur les liens conjugaux, mais sur la nature ou la qualité de l’acte sexuel lui-même. Cela est vrai non seulement du mot français “fornication”, mais aussi du mot grec pornéïa utilisé par Matthieu. Bien sûr, nous nous intéressons surtout au mot grec utilisé par le rédacteur de l’Évangile. En effet, quelle que soit la signification que les personnes parlant le français accordent au mot “fornication”, ce qui compte réellement et ce qui est déterminant c’est la signification accordée au terme utilisé dans la Bible par le rédacteur et les gens de cette époque.
Quand on parle aujourd’hui de “fornication” on pense généralement aux relations sexuelles entre personnes de sexe différent non mariées, mais à des relations “ordinaires” ou naturelles. C’est pourquoi beaucoup ont compris que lorsque Jésus déclara que la “fornication [pornéïa]” était le seul motif de divorce, il ne pensait qu’aux relations sexuelles ordinaires ou naturelles entre un homme et une femme non mariés. Mais en est-il bien ainsi ? Le terme pornéïa, utilisé par Matthieu, ne concerne-t-il que les relations sexuelles naturelles ? Ou bien inclut-il toutes les relations sexuelles impures, y compris les relations entre individus du même sexe et les relations sexuelles perverties entre personnes de sexe différent ? Que signifiait exactement le mot pornéïa pour les gens du premier siècle, quand Jésus s’adressa à eux ? Un examen sincère et minutieux de cette signification nous amène-t-il à reconsidérer les motifs bibliques de divorce ?
Une étude attentive de cette question indique que le mot pornéïa concerne toutes les relations sexuelles impures. C’est un terme général, comme le mot français “pornographie” qui vient de pornéïa ou du verbe dérivé porneuo. Les lexiques grecs le démontrent clairement.
Ils indiquent que pornéïa vient d’une racine qui signifie “vendre” et désigne les relations sexuelles immorales et non retenues (par exemple, par les liens restrictifs du mariage). À propos de l’emploi de ce mot dans les temps bibliques, Thayer (dans son Greek English Lexicon of the New Testament) déclare que pornéïa désigne les “relations sexuelles illégitimes en général”. Dans leur Vocabulaire du Nouveau Testament grec (angl.), Moulton et Milligan disent qu’il s’agit de “relations sexuelles illicites en général”. Dans le sixième volume du Dictionnaire théologique du Nouveau Testament (angl.), on lit que le mot pornéïa peut désigner les “‘relations sexuelles’ en général sans plus de précision”.
C’est en raison même de sa signification très étendue (plus étendue que celle du mot “fornication” dans l’esprit de la plupart des gens parlant le français) que de nombreux traducteurs de la Bible utilisent des expressions telles que “acte impur très grave”, “impureté sexuelle”, “péchés sexuels” ou d’autres du même genre pour traduire le mot pornéïa.
Cela signifie-t-il que les relations sexuelles contre nature et perverties, telles que celles des homosexuels, sont incluses dans le terme utilisé par l’apôtre pour rapporter les paroles de Jésus ? Oui, il en est bien ainsi. C’est ce que montre le fait que Jude, demi-frère de Jésus, utilisa le mot pornéïa pour parler des actes sexuels contre nature des hommes de Sodome et de Gomorrhe (Jude 7). À propos de l’emploi du mot pornéïa par les Juifs parlant le grec au début de notre ère, le sixième volume du Dictionnaire théologique du Nouveau Testament (angl.) déclare : “πορυεἰα [pornéïa] peut aussi être un ‘vice contre nature’, (...) un acte de sodomie.”
Dans quel sens ces termes sont-ils utilisés dans la Bible, et qu’est-ce que cela indique quant aux motifs bibliques de divorce ? Cela montre que toute personne mariée qui, sortant du cadre du mariage, se livre à des actes sexuels impurs, naturels, contre nature ou pervertis avec une personne de l’autre sexe ou du même sexe, se rend coupable de pornéïa ou “fornication” selon le sens biblique du terme.
Il n’est pas question ici d’écart de conduite de moindre importance, tel qu’un baiser ou une caresse, mais de l’utilisation impure des organes génitaux pour des relations sexuelles naturelles ou contre nature.
Ce point de vue étendu est soutenu par les principes renfermés dans l’alliance de la Loi. Il ressort clairement que sous la Loi un mariage était annulé quand un des conjoints commettait un péché d’ordre sexuel très grave, y compris un acte contre nature, et ce conjoint était mis à mort conformément aux instructions divines. — Voir Exode 22:19 ; Lévitique 18:22, 23, 29 ; 20:10-16 ; Deutéronome 22:22 ; ainsi que les paroles de l’apôtre chrétien Paul consignées dans Romains 1:24-27, 32.
En considérant la signification des paroles de Jésus, quand un conjoint se rend coupable d’un acte sexuel impur très grave, le conjoint innocent est donc autorisé par la Bible à divorcer s’il le désire. Le conjoint qui obtient un divorce pour ce motif biblique est également libre de se remarier. Il ne risque pas d’être accusé d’adultère.
Il s’agit d’un changement très net par rapport au point de vue exprimé antérieurement dans les pages de ce périodique. Notre attachement fidèle aux Écritures rend ce changement nécessaire. Il y a encore beaucoup d’autres choses à considérer à ce sujet. C’est pourquoi il sera traité plus en détail dans une édition ultérieure.
(((Cela prouve que les écrits de la wtb&ts progressent avec le temps, car seule la bible fait autorité---les applications explicatives sont sujettes à études et révisions continuelles)))
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Message par Auteur du site Ven 3 Fév 2012 - 19:27

©28 ● Est-il convenable pour une femme mariée de quitter son mari si elle ne peut s’entendre avec lui ? Pourquoi la femme de C. T. Russell, premier président de la Watch Tower Bible and Tract Society, l’a-t-elle quitté ?
La Bible n’encourage pas le divorce ou la séparation pour incompatibilité d’humeur. L’apôtre Paul écrivit sous inspiration : “Aux mariés je donne ces instructions, cependant non pas moi mais le Seigneur, qu’une femme ne se sépare pas de son mari ; mais si en fait elle se sépare, qu’elle demeure non mariée ou bien qu’elle se réconcilie avec son mari ; et un mari ne doit pas quitter sa femme.” — I Cor. 7:10, 11.
Par conséquent, lorsque surgissent des difficultés dans le mariage, plutôt que de recourir à la séparation, une chrétienne devrait faire tout son possible pour améliorer ses relations avec son mari, pour les rendre plus affectueuses. Sachant que le mariage est une institution divine, un don du Créateur à l’humanité, elle fera en sorte que son union soit à la louange et à l’honneur de Jéhovah Dieu, qui en est l’Auteur. Elle veillera à ne jamais donner à son mari une raison quelconque de la quitter, car l’incroyant devrait pouvoir reconnaître que c’est au vrai christianisme qu’il doit d’avoir une compagne plus aimante, plus attentionnée et plus compréhensive. Cela est en harmonie avec le conseil suivant de l’apôtre Pierre : “Pareillement, vous, femmes, soyez soumises à vos maris, afin que, s’il y en a qui n’obéissent pas à la parole, ils soient gagnés sans parole par la conduite de leurs femmes, ayant été témoins oculaires de votre conduite chaste avec profond respect.” — I Pierre 3:1, 2.
Il arrive cependant, qu’en dépit de l’excellente conduite de sa femme chrétienne, un mari incroyant soit déterminé à la quitter ((ou vis versa)). Dans ce cas, la femme croyante cherchera-t-elle à le retenir ? Ou un mari chrétien doit-il empêcher sa femme incroyante de le quitter ? Non. La Bible nous dit : “Mais si l’incroyant se met en devoir de se séparer, qu’il se sépare ; un frère ou une sœur n’est pas dans la servitude en pareilles circonstances, mais Dieu vous a appelés à la paix.” — I Corinthiens. 7:15.
Il peut arriver qu’une femme se disant chrétienne quitte son mari croyant. Ce dernier regrette peut-être vivement la séparation et désire à juste titre une réconciliation. Mais qu’en est-il si le départ de l’épouse est motivé par un désaccord sur la question de l’autorité appartenant au mari en tant que chef ou sur quelque autre principe biblique ?
Dans ce cas, le mari reconnaît qu’il ne peut compromettre sa position de chef de famille ni faire une concession qui serait contraire aux Écritures, afin d’obtenir une réconciliation. Un mari chrétien a l’obligation divine de refléter la gloire de son Créateur. S’il abandonnait sa position de chef, il ferait honte à Jésus-Christ, le chef de la congrégation chrétienne, et déshonorerait Jéhovah Dieu. — Voir I Corinthiens 11:3-7.
C. T. Russell était conscient de la position qu’il occupait, conformément aux Écritures, en sa qualité de mari ; la manière dont il régla ses problèmes conjugaux le prouve éloquemment. Dans une lettre adressée le 27 décembre 1899 à un ami personnel en Angleterre, il donna les raisons pour lesquelles sa femme était partie et exprima ses sentiments à ce sujet ; il écrivit :
“Notre chère sœur Russell a contracté la maladie que d’autres avaient eue avant elle, notamment ceux dont parle le tract ‘Une conspiration démasquée’. Leur problème était celui du grand Adversaire au commencement, à savoir l’ambition, et le désir de renverser les choses pour l’assouvir.
“Nous étions mariés depuis plus de vingt ans, et pendant les treize premières années, sœur Russell se révéla être une vraie compagne, aimante et noble. D’ailleurs, à l’époque de la conspiration, elle était toujours dans cette disposition d’esprit, à tel point qu’elle entreprit de son plein gré un voyage à travers plusieurs États, à la suite de S. D. Rogers, pour rectifier les déclarations calomnieuses de ce dernier. Mais l’ambition qui avait déjà germé dans son cœur fut stimulée par le très chaleureux accueil que notre chère sœur reçut à l’occasion de ce voyage. Elle semblait oublier que cet accueil était réservé non à elle-même, mais à l’œuvre du Seigneur, ainsi qu’à son mari, qu’elle représentait.
“Elle revint très imbue de sa personne, et sous ce rapport bien différente de la femme qu’elle était auparavant, notamment pendant les dix premières années de notre vie conjugale. Loin de diminuer, cette tendance ne fit que croître jusqu’au moment où, il y a environ quatre ans, sœur Russell commença à ‘frapper’ pour satisfaire son ambition. Rappelez-vous qu’à sa demande, il y a près de quatre ans, son nom avait cessé de figurer parmi les rédacteurs du périodique LA TOUR DE GARDE et que par la suite elle signa tous les articles qu’elle écrivait. Puis elle insista pour qu’on lui accordât plus de place dans le périodique ainsi que la liberté d’écrire ce qu’elle voulait, sans être obligée de soumettre ses articles à la correction et à la critique. Cela dura un certain temps jusqu’au jour où je lui déclarai, aimablement mais sans ambages, qu’à mon avis, la volonté du Seigneur n’était pas de l’encourager à prendre une part quelconque à l’œuvre aussi longtemps qu’elle manifesterait une telle ambition. À partir de ce moment-là, plus un seul article écrit par elle ne fut publié.
“Ensuite, elle voulut m’obliger à lui rendre la place dont elle avait disposé et, comme elle disait, son droit légitime d’utiliser ses talents. À cette fin, elle demanda à deux frères de venir me voir, selon la règle de Matthieu 18:15. Cet entretien déçut profondément son attente, car les frères lui déclarèrent franchement que ce n’était pas à eux, ni à personne d’autre, de régler cette affaire. À en juger par son attitude, le Seigneur ne s’était pas trompé en confiant ses intérêts à frère Russell, et si, à un moment donné, il jugeait bon de prendre de nouvelles dispositions, il était pleinement en mesure de le faire. Quant à eux, ils ne pouvaient que lui donner des conseils allant à l’encontre de ses désirs, et ils regrettaient sincèrement de la décevoir.
“Sœur Russell et ses sœurs (charnelles) organisèrent alors une croisade contre moi, dans la congrégation d’Allegheny. Leur tentative déclencha une vaste campagne de calomnies et de faux rapports, car évidemment il n’aurait pas été dans leur intérêt de dire la pure vérité, à savoir que sœur Russell était ambitieuse, etc. Vous comprenez aisément ma position ; en tant qu’homme, j’étais désavantagé, et les calomnies se répandaient sans que je puisse faire quoi que ce soit pour les neutraliser ; d’autre part, comme vous le savez, je ne souhaitais pas parler en mal de la compagne que j’avais choisie, que j’aimais, et que j’aime toujours tendrement.
“Cette conspiration de femmes atteignit bientôt un point critique, et se termina par une sorte d’épuration ; la majorité, grâce au Seigneur, a été délivrée du piège, et seulement six ou huit membres de notre groupe, qui en compte deux cents, ont été blessés par ce piège. Sœur Russell se mit en devoir d’accréditer les calomnies, en me quittant, — elle espérait que j’irais la prier de revenir en acceptant de faire des concessions. En cela, elle se trompait. Quand elle voulut revenir, j’étais disposé à la reprendre à condition qu’elle me promette d’être raisonnable en reconnaissant avoir suivi une mauvaise voie depuis un an, et qu’elle me donne l’assurance d’être une amie et non une ennemie. J’estimais qu’après avoir été délivré par le Seigneur, je commettrais une erreur en me plaçant de nouveau sous l’influence de ma femme, sans garanties raisonnables. C’était il y a deux ans. À présent, sœur Russell habite dans la ville avec sa mère et ses sœurs, et tient une petite réunion religieuse fréquentée par une coterie d’amis. Je la vois souvent ; je la traite avec bonté et ne désire rien d’autre que son bonheur présent et éternel.”
Résumant ce qui s’était passé avec sa femme, C. T. Russell écrivit : “Sœur Russell commença à cultiver un esprit d’ambition, comme d’autres d’ailleurs, et par la grâce du Seigneur, nous avons jugé à propos, il y a trois ans, de ne plus faire figurer son nom sur les écrits [de la Watch Tower Bible and Tract Society], jusqu’au moment où elle manifesterait un changement complet d’attitude sur cette question.”
Manifestement, C. T. Russell agit avec sagesse en s’efforçant d’être bon et compréhensif à l’égard de sa femme. Mais du point de vue biblique, il ne pouvait abandonner sa position de chef dans l’espoir d’une réconciliation.
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Message par Auteur du site Ven 3 Fév 2012 - 19:28

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©29*** w72 1/7 p. 415-416 Questions de lecteurs *** (((sujet revu et corrigé ci-dessus par d’autres articles de la tg plus récents…)))
● Lorsqu’une personne mariée pratique l’homosexualité, est-ce un motif biblique de divorce permettant au conjoint innocent de se remarier ? 


[[ liens actualisés 

https://www.jw.org/fr/publications/revues/reveillez-vous-no4-2016-aout/ce-que-la-bible-dit-sur-l-homosexualite/


Que dit la Bible au sujet de l’homosexualité ? 

RÉVEILLEZ-VOUS ! No 4 2016  ]]


[[[Commentaire : (((Oui absolument !!!)))  ]]]
L’homosexualité est catégoriquement condamnée dans la Bible comme une pratique empêchant quiconque s’y livre d’obtenir l’approbation de Dieu (I Cor. 6:9, 10). Toutefois, pour savoir si la Bible autorise ou non une personne mariée innocente à se remarier après avoir divorcé légalement d’avec un conjoint pratiquant l’homosexualité, il faut considérer ce que les Écritures disent à propos du divorce et du remariage.
Dans le Sermon sur la montagne, Jésus-Christ déclara : “Celui qui divorce d’avec sa femme, excepté pour cause de fornication, fait qu’elle est exposée à l’adultère, étant donné que quiconque épouse une femme divorcée commet un adultère.” (Matthieu. 5:32). Un peu plus tard, il dit aux Pharisiens : “Quiconque divorce d’avec sa femme, excepté pour le motif de fornication, et en épouse une autre commet un adultère.” — Matthieu. 19:9.
Ainsi, la “fornication” est le seul motif de divorce permettant au conjoint innocent de se remarier.
Le mot grec traduit par fornication est pornéïa. Ce terme peut désigner des relations sexuelles illégitimes entre personnes mariées ou non mariées. Dans certains cas rares, les anciens Grecs ont pu utiliser ce terme pour désigner d’autres actes que les relations sexuelles illicites entre un homme et une femme. Cependant, le sens dans lequel Jésus utilisa le mot pornéïa dans Matthieu 5:32 et 19:9 doit être défini par le contexte.
Remarquons que dans les chapitres 5 et 19 de l’Évangile selon Matthieu, le terme “fornication” est utilisé au sens restreint d’infidélité conjugale ou de relations illicites avec une autre personne que le conjoint. Dans son Sermon sur la montagne, avant de traiter la question du divorce, Jésus-Christ déclara que “quiconque [marié] ne cesse de regarder une femme de manière à éprouver une passion pour elle, a déjà commis avec elle un adultère dans son cœur”. (Mat. 5:28.) Par conséquent, quand il fit ensuite allusion à la fornication commise par une femme, ses auditeurs ont compris cela dans un sens relatif, c’est-à-dire la prostitution ou l’adultère commis par une femme mariée.
Le contexte du chapitre 19 de l’Évangile selon Matthieu appuie cette conclusion. Se fondant sur les Écritures hébraïques, Jésus montra qu’un homme et sa femme deviennent “une seule chair” ; puis il ajouta : “Ce que Dieu a mis sous le même joug, qu’aucun homme ne le sépare.” (Mat. 19:5, 6). Lorsque deux personnes se livrent à l’homosexualité, elles utilisent leurs organes sexuels d’une manière contraire à la nature et qui n’a jamais été prévue ainsi. Deux personnes du même sexe ne sont pas complémentaires, comme l’étaient Adam et Ève. Elles ne pourraient jamais devenir “une seule chair” afin de procréer. Ajoutons aussi que dans le cas de relations entre un homme ou une femme et un animal, deux sortes de chair sont impliquées. L’apôtre Paul écrivit : “Toute chair n’est pas la même chair, mais il y a celle des hommes, et il y a une autre chair : de bovins, et une autre chair : d’oiseaux, et une autre : de poissons.” — I Corinthiens. 15:39.

*** w 72 1/7 p. 415-416 Questions de lecteurs *** ¥ _Certes, l’homosexualité et la bestialité sont des perversions répugnantes, mais dans un cas comme dans l’autre elles ne rompent pas les liens du mariage ¥ _

[[[Commentaire : (( archi-faux car : cette conclusion devient sujette à controverses, étant donné que la bible en conclut tout autrement que ce dernier commentaire ci-dessus, qui est non inspiré par YHWH --- et ce qui prouve que ceux qui ont rédigé ce sujet (au sein des tj et de la wtb&ts) l’on peu étudié au regard des saintes écritures à l’époque de sa rédaction soit en 1972 & (et ils n’ont donné que leur avis sur leur compréhension du moment) --- 
l’homosexualité est assurément une cause bibliquement légale du droit à divorcer]]]

Paul continue d’expliquer ces faits maladroits ainsi : “Car c’est partiellement que nous connaissons, et partiellement que nous prophétisons; mais quand arrivera ce qui est complet, ce qui est partiel sera aboli.” (1 Corinthiens 13:9, 10). Ainsi, même au stade où en étaient ces chrétiens engendrés de l’esprit, y compris l’apôtre Paul lui-même, l’esprit saint ne les avait pas encore amenés à une connaissance intégrale de toute la vérité. Leur connaissance était seulement partielle, proportionnelle à ((leur maturité et à)) la compréhension que YHWH-Dieu leur avait donnée jusqu’alors. Néanmoins, cette connaissance suffisait ((ou étaient-ils pleins de suffisance en eux-mêmes ?)) à leurs besoins du moment.

& ((mais en 1972 bien des chrétiens pouvaient prendre ces explications imprimées dans la tg pour immuables et dignes de confiance absolue, alors qu’il n’en est rien et sujet à révisions en son temps! &))

— I Corinthiens. 13:9, 10, 12. Depuis lors, les serviteurs de YHWH-Dieu ont bénéficié d’une connaissance spirituelle et d’une intelligence des prophéties de plus en plus grandes. Cela est conforme à ce qui est écrit dans Daniel 12:4, savoir : “Quant à toi, ô Daniel, rends secrètes les paroles et scelle le livre, jusqu’au temps de la fin. Beaucoup erreront çà et là [dans le livre], et la vraie connaissance deviendra abondante.”

Par conséquent, l’expression “ce qui est complet” se rapporte à l’intelligence complète du dessein de Dieu tel qu’il est révélé dans la Bible. Étant donné qu’à notre époque il y a une intelligence ((quasi progressive)) accrue de la Parole de Dieu et que s’accomplissent ses prophéties, “ce qui est complet” doit être tout proche.))).]]]

*** w72 1/7 p. 415-416 Questions de lecteurs *** ¥_Ceux-ci ne sont rompus que par des actes qui amènent l’homme ou la femme à devenir “une seule chair” avec une personne de sexe différent, qui n’est pas son conjoint légal. ¥_

Fin de l’étude commentée sur la tour de garde et la bible ; un second texte d’études à propos de ce sujet sera  basé sur la revue réveillez-vous…et autres livres qui abordent le sujet…


Dernière édition par etudiant tj/tjc le Lun 9 Mai 2016 - 6:17, édité 7 fois (Raison : mise en page lisibilité précisions, actualisations)
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Message par Auteur du site Ven 3 Fév 2012 - 19:30

07-06-2011 : Compléments d’études :
Voir tg 1 janvier 2011 page 6§ 1 :
« « Dieu voulait que l’homme et la femme se marient et nouent un lien étroit, comme s’ils étaient « une seule chair » (genèse 2 :24) la façon dont ils se correspondent et peuvent former une union stable, qui contribue à l’épanouissement mutuel, ne témoigne-t-elle pas avec force de l’existence d’un Créateur sage et plein d’amour ? » »
Page 9§2 : « « pour expliquer que la norme fixée par Dieu était la monogamie, il a fait allusion à leur mariage (Matthieu 19 :3-6) » »
Citation : LA TOUR DE GARDE 15 OCTOBRE 2011 page 13 paragraphe 4 :

« « 4 Paul n’a jamais forcé qui que ce soit ni a se marier ni a rester célibataire (1 Cor. 7:7).Même s’il appréciait sa condition de célibataire pour servir Jéhovah, il n’en respectait pas moins le droit des autres à se marier.
A notre époque, chaque chrétien a également le droit de se marier ou non. Personne ne devrait lui dicter ses choix. » »

---donc le principe exprimé par la tour de garde correspond à la volonté divine du droit à se marier, et par là aussi à se remarier après un divorce sans réconciliations possibles, par le rejet de l’un ou de chaque conjoint après faute(s) (bibliquement admise comme la fornication/adultère/et autres déviances entrainant le divorce) de l’un ou de chacun des anciens conjoints, qui se trouveraient donc libres de se remarier aux yeux de YHWH-Dieu…
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Message par etudiant tj/tjc Sam 26 Juil 2014 - 14:40

pour saisir tout, il faut bien relire la date de parution des articles tj-wtb&ts; ainsi que la bible.

(le commentaire du : par Auteur du site le Ven 3 Fév 2012 - 19:28 , lui a vallu de passer devant des comités de discipline religieuse au sein des tj-wtb&ts, qui ont procédé illico à des mesures d'excommunications (abusives, et inquisitoires) de la part des tj-wtb&ts, accusé ""d'apostasie"" par des *anciens* qui ne supportaient pas la vérité biblique, ni les commentaires sur le web à propos de certains enseignements , de publications tj-wtb&ts, lui ordonnant même de supprimer tous ses commentaires et participations sur le web, ainsi que les sites qui avaient été formés.)
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Message par Auteur du site Ven 21 Jan 2022 - 5:08

reportage:
https://www.jw.org/fr/biblioth%C3%A8que/revues/tour-de-garde-etude-avril-2022/questions-des-lecteurs-avril-2022-2/

Si un chrétien divorce de sa femme sans motif biblique et se marie ensuite avec une autre personne, comment l’assemblée considère-​t-​elle son précédent mariage et son nouveau mariage ?

Dans une telle situation, l’assemblée considérera que son précédent mariage a pris fin au moment où il s’est remarié et que son nouveau mariage est valide. Pour comprendre pourquoi, examinons ce que Jésus a dit à propos du divorce et du remariage.
	DIVORCE ET REMARIAGE SELON LA BIBLE-ET SELON DES HUMAINS - Page 2 2022364_univ_cnt_1_lg
Jésus a clairement dit quel est aux yeux de Dieu le seul motif de mettre fin à un mariage : « Celui qui divorce de sa femme, sauf pour cause d’acte sexuel immoral, et se marie avec une autre se rend coupable d’adultère » (Mat. 19:9). Des paroles de Jésus, nous apprenons 1) qu’un acte sexuel immoral est le seul motif biblique de divorce et 2) qu’un homme * qui divorce de sa femme pour toute autre raison et se marie avec une autre se rend coupable d’adultère.
Les paroles de Jésus signifient-​elles qu’un homme qui commet un acte sexuel immoral et divorce de sa femme est bibliquement libre de se remarier ? Pas forcément. En cas d’adultère, le conjoint innocent peut décider de pardonner ou non à son conjoint. S’il le rejette et qu’un divorce est prononcé, ils sont tous les deux libres de se remarier une fois que le jugement de divorce devient définitif.
Toutefois, la femme (c’est-à-dire le conjoint innocent) peut sincèrement désirer rester mariée avec son mari et lui dire qu’elle est disposée à lui pardonner. Mais que se passera-​t-​il si le mari adultère rejette le pardon de sa femme et obtient le divorce sans son accord ? Puisqu’elle est disposée à lui pardonner et à poursuivre la vie à deux, il n’est bibliquement pas libre de se remarier. S’il décide malgré tout de se marier avec quelqu’un d’autre alors qu’il n’est bibliquement pas libre de le faire, il se rendra de nouveau coupable d’adultère, et les anciens de l’assemblée formeront de nouveau un comité de discipline religieuse pour traiter l’affaire (1 Cor. 5:1, 2 ; 6:9, 10).
Quand un homme se remarie alors qu’il n’est bibliquement pas libre de le faire, comment l’assemblée considère-​t-​elle son précédent mariage et son nouveau mariage ? Son précédent mariage reste-​t-​il bibliquement valide ? Le conjoint innocent peut-​il encore décider de pardonner à son ex-conjoint ou de le rejeter ? L’assemblée considère-​t-​elle que le nouveau mariage de l’homme est une union adultère ?
Par le passé, l’assemblée considérait que le nouveau mariage était une union adultère tant que le conjoint innocent était en vie, ne se remariait pas et ne commettait pas d’acte sexuel immoral. Toutefois, quand Jésus a abordé le thème du divorce et du remariage, il n’a pas parlé du conjoint innocent. Il a simplement expliqué qu’un homme qui divorce de sa femme sans motif biblique et se marie  avec une autre personne se rend coupable d’adultère. Dans un tel cas, son divorce et son remariage (qui constitue selon Jésus un adultère) mettent fin à son précédent mariage.
« Celui qui divorce de sa femme, sauf pour cause d’acte sexuel immoral, et se marie avec une autre se rend coupable d’adultère » (Mat. 19:9).
Quand son mariage prend fin en raison d’un divorce suivi d’un remariage, le conjoint innocent ne peut plus décider de pardonner à son ex-conjoint ou au contraire de le rejeter. Il n’a donc pas à prendre cette décision lourde de conséquences. Par ailleurs, la façon dont l’assemblée considère le nouveau mariage ne dépend pas du fait que le conjoint innocent soit mort, se soit remarié ou se soit rendu coupable d’un acte sexuel immoral *.
Dans l’exemple que nous avons pris, le mari commet un adultère et divorce de sa femme. Mais si le mari divorce sans avoir commis d’adultère et se remarie ensuite ? Ou s’il ne commet pas d’acte sexuel immoral avant de divorcer, mais qu’il en commet après et qu’ensuite il se remarie alors que sa femme est disposée à lui pardonner ? Dans tous ces cas de figure, le divorce et le remariage (qui constitue un adultère) mettent fin au précédent mariage. Le nouveau mariage constitue une union légalement valide. Comme le disait La Tour de Garde du 15 février 1980, aux pages 31 et 32, « maintenant qu’il s’est remarié, il ne peut pas revenir à sa situation passée ; le précédent mariage a pris fin avec le divorce, l’adultère et le remariage ».
Cette nouvelle compréhension ne remet pas en question le caractère sacré du mariage et ne minimise pas la gravité d’un adultère. Un homme qui divorce de sa femme sans motif biblique, puis se marie avec une autre personne sans être bibliquement libre de le faire, fera l’objet d’un comité de discipline religieuse pour cause d’adultère. (Si sa nouvelle femme est Témoin de Jéhovah, elle fera également l’objet d’un comité de discipline religieuse pour cause d’adultère.) Bien que son nouveau mariage ne soit pas considéré comme une union adultère, cet homme ne remplira pas les conditions requises pour recevoir des attributions spéciales dans l’assemblée pendant de nombreuses années et aussi longtemps que les autres seront troublés par ce qu’il a fait ou qu’ils estimeront que ce qu’il a fait nuit toujours à sa réputation. Avant de lui confier des attributions spéciales, les anciens de l’assemblée s’interrogeront sur la situation actuelle de son ex-femme, envers qui il a peut-être agi avec ruse, ainsi que des enfants qu’il aurait éventuellement abandonnés alors qu’ils étaient encore mineurs (Mal. 2:14-16).
Conscients des conséquences graves d’un divorce et d’un remariage contraires aux Écritures, les chrétiens veillent à voir les choses comme Jéhovah les voit et à considérer le mariage comme une institution sacrée (Eccl. 5:4, 5 ; Héb. 13:4).
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Message par Auteur du site Sam 22 Jan 2022 - 3:00

reportage :
Ronald Curzan : Les conjoints « deviennent une seule chair » (Gen. 2:24)
Durée : 10:42
https://www.jw.org/fr/biblioth%C3%A8que/videos/#fr/mediaitems/LatestVideos/pub-jwb-086_8_VIDEO
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Message par Auteur du site Sam 19 Aoû 2023 - 3:15

Seth Hyatt : Respectons le point de vue de Jéhovah sur le mariage (Marc 10:11, 12) Durée : 10:17
https://www.jw.org/fr/biblioth%C3%A8que/videos/#fr/mediaitems/LatestVideos/pub-jwb-101_10_VIDEO
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