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DIVORCE ET REMARIAGE SELON LA BIBLE-ET SELON DES HUMAINS

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Message par Auteur du site Ven 3 Fév 2012 - 19:03

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©16 *** w84 15/3 p. 27 Quand un conjoint se montre infidèle ***
POUR cette jeune femme, le choc était terrible. Elle avait un bébé, et elle en attendait un deuxième. Et voilà que son mari la trompe. Elle apprend ((comment et par qui ?)) qu’il a commis l’adultère ((mais peut-elle en apporter la preuve et les témoins ??)). Cruellement meurtrie et profondément troublée, elle ne sait plus que faire.
Malheureusement, il ne s’agit pas là d’un cas exceptionnel. De différents pays nous parviennent en effet des rapports révélant que beaucoup de gens mariés se rendent coupables d’infidélité et compromettent sérieusement l’avenir de leur union. Comment un chrétien ou une chrétienne devrait-il donc réagir s’il est établi que son conjoint l’a trompé? ((par infidélité et adultère ou fornication))
Dans une telle situation, il convient de prendre en considération les paroles suivantes de Jésus: “Je vous dis que quiconque divorce avec sa femme, sauf pour motif de fornication, et se marie avec une autre, commet un adultère.” (Matthieu 19:9). Que faut-il entendre par là? Que la fornication (terme qui, dans son sens biblique, englobe l’adultère ainsi que d’autres formes d’immoralité sexuelle grave comme l’homosexualité) peut rompre les liens du mariage. Selon les Écritures, le conjoint innocent est en droit de divorcer et de se remarier. S’il agit ainsi, il ne commet pas de péché contre Dieu.
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Message par Auteur du site Ven 3 Fév 2012 - 19:03

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©17 *** w83 15/6 p. 28-29 Honorez le mariage chrétien *** Avec un conjoint non croyant
La situation peut être tout autre pour la personne qui devient croyante, mais dont le conjoint ne réagit pas favorablement au message du Royaume. Toutefois, même dans ce cas, le ménage peut rester heureux, à condition que le mari et la femme se témoignent mutuellement de l’amour. En outre, comme le déclara l’apôtre Pierre, la “conduite chaste accompagnée d’un profond respect” qui caractérise la chrétienne peut à la longue conquérir son mari non croyant. Réciproquement, un mari récemment converti peut avec le temps gagner sa femme à la vérité (I Pierre 3:1-7). Lorsque des problèmes plus graves se posent, le conjoint croyant devra s’efforcer de les résoudre en faisant preuve de patience, de tact et d’endurance, et en manifestant en toute circonstance “le fruit de l’esprit”. — Galates 5:22, 23.
Certains chrétiens essuient des insultes, des mauvais traitements, des menaces et des coups au sein de leur foyer. Mais cela doit-il les décider à quitter leur conjoint non croyant? L’apôtre Paul donne ce conseil: “Que la femme ne se sépare pas de son mari; si toutefois elle se sépare, qu’elle ne se remarie pas ou qu’elle se réconcilie avec son mari; et que le mari ne quitte pas sa femme.” Comme Paul le fait remarquer, il est bien de chercher à sauver le mariage dans l’intérêt spirituel des enfants le cas échéant. Sur le plan pratique, cette attitude peut aussi s’avérer matériellement profitable au conjoint croyant comme à ses enfants. Si toutefois les mauvais traitements devenaient insupportables ou s’il y avait vraiment danger de mort, le chrétien pourrait juger bon de ‘se séparer’. Cependant, son intention devrait être de ‘se réconcilier’ avec son conjoint par la suite ((si cela est possible, sinon la séparation définitive peut intervenir et aboutir au divorce à l’initiative du non croyant-ou du croyant si sa vie ou celle des enfants est en réel danger)) (I Corinthiens 7:10-16). Cette ‘séparation’ ne constitue pas en soi un motif biblique de divorce autorisant le chrétien à se remarier. Toutefois, une séparation ou un divorce légaux peuvent en pareil cas représenter une certaine protection contre les mauvais traitements.
Le divorce selon la Bible
Y a-t-il des situations dans lesquelles un chrétien peut aller plus loin et demander un divorce qui lui donnerait le droit de se remarier? Rappelons-nous avant tout que Jésus déclara: “Ce que Dieu a mis sous le même joug, que l’homme ne le sépare pas!” Néanmoins, il signala ensuite un motif valable de divorce, en disant: “Quiconque divorce avec sa femme, sauf pour motif de fornication, et se marie avec une autre, commet un adultère.” — Matthieu 19:6, 9; voir aussi 5:32.
Faut-il en déduire que si un chrétien se lasse de son mari ou de sa femme, ou ‘tombe amoureux’ d’une tierce personne, il peut en toute liberté tirer parti d’un cas de fornication pour changer de conjoint?
Malheureusement, il est arrivé que des époux qui se disent croyants se servent en toute connaissance de cause de la fornication (en général sous la forme de l’adultère) comme d’un subterfuge pour rompre les liens bibliques du mariage.
Sont-ils donc stupides au point de croire que Jéhovah ne connaît pas “les pensées et les intentions du cœur”? (Hébreux 4:12, 13.) Ceux-là semblent penser qu’ils peuvent commettre l’immoralité sexuelle délibérément, être exclus puis, environ un an après, “se repentir” en compagnie de leur nouveau conjoint pour être réintégrés dans la congrégation.
En pareil cas, cependant, il devra se passer pas mal de temps avant que les anciens puissent seulement prendre en considération une demande de réintégration de leur part. Les anciens consciencieux ne voudront pas se hâter. Le pécheur devrait donner des preuves très nettes attestant qu’il porte du fruit qui convient à la repentance. Même s’il est finalement réintégré, bien des années devront s’écouler avant que les anciens puissent décemment le recommander en vue de lui confier des privilèges spéciaux dans la congrégation, si tant est que cela arrive jamais; en tout cas, ce ne sera pas avant le décès ou le remariage du conjoint innocent (I Timothée 3:2, 12). Nous comprendrons mieux la gravité que ce genre d’adultère prémédité revêt aux yeux de Jéhovah si nous nous rappelons que sous la Loi qu’il avait donnée à Israël, Loi qui était une expression de sa justice, les adultères devaient être lapidés (Deutéronome 22:22). Et aujourd’hui encore, quelles que soient les décisions rendues par les congrégations, c’est Dieu qui demeure le Juge suprême. Or, “Dieu jugera les fornicateurs et les adultères”. — Hébreux 13:4.
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Message par Auteur du site Ven 3 Fév 2012 - 19:04

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©18 *** w80 15/4 p. 30-31 Questions des lecteurs *** ● Avant d’étudier la Bible, ma femme et moi avons divorcé, mais pas pour cause d’immoralité: simplement parce que nous ne nous entendions pas. Devenu chrétien entre-temps, suis-je libre de me remarier?
Pour savoir si, dans le cas que vous nous décrivez, une personne est bibliquement libre de se remarier, il faut d’abord voir si le mariage a été annulé aux yeux de Dieu.
Avant que vous deveniez chrétien, votre mariage a été légalement dissous, peut-être pour motif d’incompatibilité (((ou tout autre cause et motif))). Ce jugement a annulé votre mariage aux yeux du gouvernement. Mais il vous faut à juste titre vous demander si le Législateur de l’univers estime que votre femme et vous formez toujours “une seule chair”. — Genèse. 2:22-24.
Jésus fit une déclaration qui va nous aider. Après avoir reconnu que les ((des)) Juifs divorçaient pour divers motifs, il ajouta: “Quiconque divorce avec sa femme, sauf pour motif de fornication [en grec, pornéïa], et se marie avec une autre, commet un adultère.” (Mat. 19:9; 5:32). Le seul motif biblique pour divorcer et être libre de se remarier ensuite est donc la “fornication” ou pornéïa, laquelle englobe l’adultère et d’autres actes d’impureté sexuelle graves.
Si votre femme avait commis l’adultère (((et que le fait soit établit))), vous auriez donc eu un motif biblique de divorce, et, par suite de ce divorce (qu’il eût été prononcé pour cause d’adultère ou pour tout autre motif légal), vous n’auriez plus fait “une seule chair”. Inversement, si c’est vous qui aviez commis l’adultère et que votre femme, refusant de vous pardonner, ait obtenu le divorce, la Bible vous autoriserait tous deux à vous remarier.
Mais vous dites qu’il n’y a pas eu d’acte immoral avant le divorce. Compte tenu de ce que Jésus déclara, quelle raison avons-nous donc de croire que ce divorce a automatiquement dissous votre mariage aux yeux de Dieu? Il est vrai que celui qui devient chrétien peut demander à Dieu de lui pardonner ses péchés passés, mais cela ne veut pas dire que Dieu annule toutes les obligations et les engagements que l’individu a contractés (I Jean 1:7; I Cor. 6:9-11).
Prenons un exemple et supposons que vous ayez emprunté de l’argent à un ami en convenant de le lui rembourser régulièrement. Puis voilà que vous devenez chrétien. Votre dette se trouve-t-elle annulée pour autant? Bien sûr que non. Au contraire, en apprenant ce que Dieu pense du paiement des dettes, vous devenez encore plus conscient de votre devoir (Ps. 37:21; 15:4; 112:5).
On peut en dire autant du mariage. Lorsque vous vous êtes mariés, votre femme et vous, Dieu s’est mis à vous considérer comme “une seule chair”. Demandez-vous donc: Dieu a-t-il une raison quelconque de ne plus vous considérer ainsi?
Ce peut être le cas si un fait nouveau survenu depuis le divorce a rendu le mariage nul aux yeux de Dieu. Nous comprendrons mieux ce genre de situation en l’examinant à la lumière de la déclaration de Jésus rapportée en Matthieu 19:9. Si votre femme a divorcé avec vous sans que vous vous soyez rendu coupable d’un acte immoral, mais que vous ayez commis la “fornication” par la suite, alors le mariage peut être considéré comme dissous.
Elle vous a rejeté, et c’est après qu’est apparu le motif biblique pour que vous ne fassiez plus “une seule chair”. Ou bien c’est elle qui s’est rendue coupable de “fornication” après le divorce.
Dans ce cas, la déclaration de Jésus nous permet de considérer le mariage comme nul aux yeux de Dieu, car il y a eu divorce, et maintenant vous avez établi ((avec quelles preuves ???—des aveux ???)), vous, le conjoint innocent, que votre femme a commis un acte immoral.
Dans le cas que vous nous soumettez, c’est donc en fonction de ce qui s’est ou ne s’est pas produit depuis le divorce que l’on pourra dire avec certitude si, aux yeux de Dieu, vous et votre femme formez toujours “une seule chair”.
Qu’allez-vous faire si vous constatez que, du point de vue de Dieu, vous n’êtes pas libre de vous remarier? Vous pourriez essayer de faire connaître la vérité biblique à votre femme, avec qui vous avez divorcé. Peut-être pourrez-vous alors l’aider à comprendre que la Bible a le pouvoir de transformer la personnalité et de rendre heureux des êtres dont la vie était auparavant agitée.
Mais si vous décidez de reprendre la vie commune, il conviendra de vous marier de nouveau légalement, afin que votre union soit honorable aux yeux de tous. — Hébreux. 13:4.
Maintenant, si votre femme n’est pas décidée à se réconcilier avec vous pour l’instant ((ou jamais)), continuez donc de mener une vie chaste comme vous l’avez fait jusqu’à présent (Jacques. 3:17: I Théssaloniciens. 4:3-5). L’apôtre Paul expliqua que ceux qui vivent seuls ont la possibilité de faire un bon emploi de leur temps et de leur liberté en les consacrant au vrai culte (I Cor. 7:29-35). Vous connaîtrez le contentement et de nombreuses bénédictions en fréquentant régulièrement la congrégation chrétienne et en restant très actif dans l’œuvre qui consiste à prêcher et à enseigner la Parole de Dieu.
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Message par Auteur du site Ven 3 Fév 2012 - 19:05

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©19 *** w80 1/11 p. 30-31 Questions des lecteurs *** (base du discours présenté dans une congrégation .)
● Quand l’un de mes amis est devenu chrétien, sa femme a divorcé avec lui (((peut-être en cachant des faits sur sa conduite ou la votre))), et elle refuse même de le rencontrer. Bien qu’il comprenne que, selon la Bible, il n’est (((peut-être))) pas libre de se remarier, il fréquente une personne de l’autre sexe. Que dit la Bible à propos de telles fréquentations? Quelle serait, pour moi, la meilleure façon de l’aider?
Il est regrettable que sa femme l’ait ainsi exposé, par suite d’un divorce injustifié ((mais légal selon les lois de « césar »)), à la solitude et à la tentation. Cependant, tant qu’il n’est pas « « bibliquement » »libre de se remarier, sa fréquentation d’une personne de l’autre sexe est (((probablement))) répréhensible ((par les anciens des congrégations des tj)) et dangereuse ((Cf. galates 6 :1)). Il a besoin d’une aide compatissante, mais ferme, aide que vous pouvez sans doute lui apporter en partie.
À l’heure actuelle, on ((les autorités // « césar »)) accorde le divorce pour quantité de raisons. Le gouvernement estime qu’une fois le divorce prononcé, les deux parties redeviennent célibataires.
Mais la Parole de Dieu (((réétudier toute la bible pour comprendre cela))) présente la chose tout autrement. Jésus déclara: “Quiconque divorce avec sa femme, sauf pour motif de fornication [pornéïa, acte grave d’immoralité sexuelle], et se marie avec une autre, commet un adultère.” (Mat. 19:9). Par conséquent, si un gouvernement accorde légalement le divorce sans qu’il y ait un motif biblique ((qui le permette)), et si aucune des parties n’a commis un acte impur depuis ((le divorce)), Dieu les considère toujours comme mari et femme.
Cela aide les chrétiens à déterminer comment une personne doit se conduire lorsqu’elle n’est pas bibliquement libre de se remarier. Cette personne doit avoir exactement le même comportement que si elle était mariée et vivait avec un conjoint.
Tout en faisant surtout allusion aux relations conjugales, Proverbes 5:15-21 montre clairement qu’un homme marié ne devrait pas chercher à entretenir des relations sentimentales avec d’autres femmes.
® ((Cf. *** g 4/09 p. 28 La fidélité conjugale : que signifie-t-elle vraiment ? ***D’après la Bible))
Nous lisons: “Ta femme est comme une source d’eau pure. Bois à cette source! Ne laisse pas son eau couler dans les rues et se disperser sur les places publiques. Qu’elle soit pour toi seul! Ne la partage pas avec des étrangers. Réjouis-toi toujours de vivre avec celle que tu as choisie dans ta jeunesse et rends-la heureuse. (...) Que son corps te comble toujours de joie. Sois sans cesse heureux de son amour. Mon fils, pourquoi aurais-tu envie de la femme d’un autre, pourquoi chercherais-tu le plaisir auprès d’une femme qui n’est pas la tienne? Penses-y! Dieu observe la conduite de tout homme. Il voit chacun de ses actes.” (La Bible en français courant).
Une personne que Dieu considère comme mariée devrait donc s’interdire toute liaison sentimentale, comme le fidèle Joseph (((et job))) qui refusa de commettre un acte immoral avec une femme mariée. — Genèse. 39:10-12.
Agir autrement constituerait un manque de respect pour le mariage et son Auteur, Jéhovah, et donnerait un mauvais exemple de conduite chrétienne. De plus, si un homme et une femme se donnent des rendez-vous amoureux, ils s’exposeront à la tentation puissante de se livrer à des actes sexuels (((honorables))) qui n’ont leur place que dans le cadre du mariage.
Nous lisons à ce sujet: “Que le mariage soit honoré chez tous et le lit conjugal sans souillure, car Dieu jugera les fornicateurs et les adultères.”(((Effectifs ou cachés))) — Hébreux. 13:4.
Des chrétiens qui ont les qualités spirituelles requises devraient conseiller, sur la base de la Bible, celui qui fréquente une personne de l’autre sexe alors que les Écritures ne l’autorisent pas à se remarier, et ils devraient essayer de le “redresser”. (Galates. 6:1.) Même si cet individu ne réagit pas favorablement, ils doivent continuer à faire des efforts pour l’aider, l’avertir et le reprendre, quitte à le “reprendre sévèrement”. — Proverbes. 29:1; Tite 1:10, 13.
Ces chrétiens pourront peut-être aider l’individu en question à affermir son amour pour Dieu et sa reconnaissance pour la joie profonde que procure le fait d’être l’objet de l’amour et de la bénédiction de Dieu (Romains. 8:35-39; II Corinthiens. 4:16-18). Avec d’autres membres de la congrégation, ils pourront aussi l’aider à vaincre sa solitude en ayant des fréquentations saines et édifiantes et en étant toujours très occupé à faire de belles œuvres (Tite 2:14). Ils le détourneront ainsi d’une voie qui risquerait de l’amener à enfreindre la loi de Dieu sur l’adultère, auquel cas il faudrait peut-être l’exclure de la congrégation ((s’il n’y a pas de regrets et de repentir authentiques)). — I Corinthiens. 5:9-11.
Si quelqu’un continuait à fréquenter une personne de l’autre sexe ((dans le but de se remarier légalement)) alors que les Écritures ne l’autorisent pas à se remarier, nombre de chrétiens (((à la condition de connaitre les faits réels et non imaginaires ou colportés))), au sein de la congrégation, se verraient sans doute dans l’obligation d’appliquer le conseil biblique suivant que Paul donna au sujet d’une personne qui refusait de travailler: “Si quelqu’un n’obéit pas à notre parole (...), notez-le et cessez de le fréquenter, pour qu’il soit pris de honte. Ne le considérez pourtant pas comme un ennemi, mais continuez à l’avertir comme un frère.” (II Théssaloniciens. 3:14, 15).
Les chrétiens qui respectent profondément cette disposition divine qu’est le mariage ne voudront pas fréquenter quelqu’un qui la déshonore de propos délibéré. En refusant ainsi de le « fréquenter » et en exprimant dans la congrégation leur respect pour le sage conseil de Dieu, ils pourront amener l’élément « répréhensible » à abandonner sa mauvaise voie. — Jude 23a.


Dernière édition par NIKOLAJ le Ven 3 Fév 2012 - 19:38, édité 1 fois (Raison : précisions)
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Message par Auteur du site Ven 3 Fév 2012 - 19:06

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©20 *** w78 15/1 p. 31-32 Questions des lecteurs *** ● Mon mari incroyant m’a avoué qu’il a une autre femme dans sa vie. Cet aveu me donne-t-il un motif suffisant de divorcer en accord avec les Écritures?
Dans certains cas, si le conjoint incroyant ((ou vis-versa)) d’un chrétien avoue avoir commis l’immoralité, cela pourrait fournir au chrétien innocent un motif biblique de divorce, ce qui lui permettrait ensuite d’être libre de se remarier, s’il le désirait.
La loi que Jéhovah Dieu donna à l’ancienne nation d’Israël autorisait le divorce pour différents motifs (Deutéronome. 24:1, 2). L’adultère, l’homosexualité et la bestialité entraînaient la dissolution du mariage; celui qui se rendait coupable d’un tel acte devait être exécuté (Deutéronome. 22:22-24; Lévitique. 18:22, 23).
Toutefois, la Loi énonçait cette importante condition: “Sur le dire de deux témoins ou de trois témoins devra être mis à mort celui qui doit mourir. Il ne sera pas mis à mort sur le dire d’un seul témoin.” (Deutéronome. 17:6; 19:15; Nombres. 35:30). Aimant “la justice et le droit”, Jéhovah exigeait que de telles questions soient réglées sur la base de preuves et de témoignages, et non sur de simples soupçons (Psaume. 33:5). Bien entendu, cette déclaration concernait l’application de la peine de mort et non l’acte de divorce. ((mais le principe doit être considéré comme équitable dans la mesure du raisonnablement possible))
Une autre situation envisagée par la Loi illustre également l’importance des preuves. Que devait faire un homme s’il soupçonnait sa femme d’avoir commis l’adultère, alors que celle-ci le niait et qu’il n’y avait aucun témoin?
La loi de Dieu donnait les grandes lignes d’une démarche à laquelle on pouvait avoir recours, mais il s’agissait d’une mesure rigoureuse, qui pouvait avoir des effets durables sur la femme si celle-ci était coupable, ou sur le mari si elle était innocente.
Elle pouvait être conduite devant le prêtre pour se soumettre à une procédure ordonnée par la Loi qui consistait, entre autres, à boire une eau spécialement préparée. Si elle était coupable, elle subirait le châtiment de Dieu, qui ferait ‘dépérir sa cuisse’, ce qui signifie de toute évidence que ses parties sexuelles s’atrophieraient et qu’elle perdrait la faculté de concevoir ((miracles punitifs de la part de YHWH)) (Nombres. 5:12-31). Dans de tels cas, bien qu’ayant reçu de Dieu ce châtiment extraordinaire il semble que la femme adultère n’était pas exécutée, du fait qu’elle avait nié sa culpabilité et que les deux témoins exigés par la Loi faisaient défaut.
Qu’en est-il de nos jours au sein de la congrégation chrétienne? Est-il possible d’obtenir des preuves concluantes qui permettent d’invoquer un motif biblique de divorce?
Jésus lui-même déclara que, pour ses disciples, le seul motif de divorce qui permettrait à quelqu’un de se remarier était celui de pornéïa, c’est-à-dire une faute grave d’immoralité sexuelle commise par son conjoint (Mat. 19:9).
Si une femme chrétienne soupçonnait simplement son mari de s’être rendu coupable d’adultère, aurait-elle un motif suffisant de divorcer?
Non, car les Écritures grecques chrétiennes reprennent le principe selon lequel une affaire doit être établie sur la base de deux ou trois témoins, comme l’exige un jugement équitable (Jean 8:17, 18; I Timothée. 5:19; Hébreux. 10:28).
Par conséquent, si une femme soupçonnait simplement son mari d’avoir commis l’adultère, alors que celui-ci a nié les faits et qu’il n’y a eu aucun témoin pour confirmer cette accusation, elle ne disposerait pas d’arguments suffisants pour établir devant la congrégation chrétienne son droit de divorcer et d’être ainsi libre de se remarier.
Dans certains cas, cependant, il arrive qu’un conjoint incroyant avoue avoir commis l’immoralité. Un mari, par exemple, pourrait même s’en vanter auprès de sa femme, dans le but de la blesser par des paroles méprisantes. Celle-ci préférera peut-être fermer les yeux sur son obstination. Mais supposons qu’elle ait le sentiment qu’elle ne peut ni ne devrait agir ainsi. La confession de son mari est-elle une preuve suffisante?
Dans cette situation, ce n’est pas comme s’il clamait son innocence ou niait catégoriquement s’être rendu coupable d’adultère. Bien au contraire, il reconnaît sa faute devant elle, bien que, pour sauvegarder sa réputation, il ne soit peut-être pas disposé à admettre les faits devant un tribunal ou en présence d’autres personnes ((tels des anciens des congrégations des tj)). Que peut faire la femme?
Puisqu’elle appartient à la congrégation chrétienne qui est pure, elle devrait être consciente qu’il est important que les choses soient faites convenablement de sorte qu’après avoir divorcé d’avec lui et si elle devait se remarier par la suite, il ne ferait aucun doute qu’elle garde ‘le lit conjugal sans souillure’. (Hébreux. 13:4.)
À cet effet, elle pourrait donner aux anciens qui représentent la congrégation une lettre résumant sa situation et dans laquelle elle déclarerait que son mari incroyant lui a avoué avoir commis l’immoralité. Elle pourrait également spécifier qu’en accord avec Matthieu 19:9 elle désire le rejeter en obtenant un divorce légal, mettant ainsi fin à son mariage de façon biblique et légale.
Les anciens examineraient la question pour voir s’il y a une raison apparente ((ou des preuves réelles)) qui permette de conclure que le conjoint incroyant n’a pas commis l’immoralité. Dans le cas contraire, ils pourraient accepter sa déclaration signée. (((Mais s’ils refusent d’examiner la situation ???Ils seraient comment aux yeux de YHWH)))
‘Mais, pourrait dire quelqu’un, n’est-il pas possible à une femme de présenter une déclaration fausse et mensongère, en disant que son mari a avoué avoir commis l’immoralité alors qu’il n’a en réalité jamais dit cela?’ Ce serait là une tromperie manifeste.
David fit un jour cette prière: “Tu as examiné mon cœur, tu as inspecté de nuit, tu m’as affiné; tu constateras que je n’ai pas tramé.” (Ps. 17:3). Inversement, Jéhovah se rend bien compte si quelqu’un trame quelque chose et il veillera à ce que la personne échoue tôt ou tard.
Par conséquent, si une femme chrétienne ((ou vis-versa)) fait enregistrer une déclaration disant que son mari a avoué avoir commis l’immoralité, Jéhovah connaît les faits. Comme le dit la Bible, “il n’est pas de création qui ne soit manifeste aux regards de Dieu, mais tout est nu et découvert aux yeux de celui à qui nous devons rendre des comptes”. — Hébreux. 4:13; Proverbes. 5:21; Jérémie. 16:17.
Donc, s’il n’y a aucune raison de mettre en doute la déclaration de la femme ((ou de l’homme)), les anciens de la congrégation considéreront que c’est une affaire entre elle ((ou lui)) et Jéhovah. Si tel était le cas, elle ((ou lui)) aurait à porter la responsabilité devant YHWH-Dieu quant à savoir si son mari ((ou elle)) a véritablement eu une conduite immorale, ce qui constituerait la raison biblique permettant d’annuler le mariage même si le divorce légal était obtenu pour tout autre motif.
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Message par Auteur du site Ven 3 Fév 2012 - 19:09

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©21 *** w77 1/7 p. 396 Le mariage est honoré dans la Parole de Dieu ***
p. 399 § 14 …Il est bien certain que quiconque cherche à divorcer pour des motifs égoïstes en invoquant n’importe quel prétexte ne saurait plaire à Dieu. …
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Message par Auteur du site Ven 3 Fév 2012 - 19:11

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©22 *** w77 1/7 p. 401 Comment garder le mariage honorable devant Dieu et devant les hommes ***
4 Bien que nous n’ayons pas de preuves évidentes, d’aucuns pensent qu’à la fin des temps bibliques on commença à enregistrer les mariages. En tout cas, il apparaît qu’un mariage n’était enregistré qu’après avoir été contracté par les époux. L’autorité civile ne faisait qu’enregistrer le fait que deux jeunes gens s’étaient mariés et elle n’était en aucun cas juge de la moralité de ce mariage.
5 Comment les choses se passaient-elles dans les premiers siècles de l’histoire de la congrégation chrétienne ?
Comme en Israël, il semble que le mariage était toujours essentiellement une affaire de famille. De même qu’en Éden et chez les Israélites (comme d’ailleurs chez pratiquement tous les peuples de l’époque),
il n’était pas nécessaire qu’une autorité religieuse ou civile autorise le mariage ou soit présente pour que celui-ci soit valable et honorable.
Il semble que les autorités civiles ne se préoccupaient pas des mariages ni de la situation matrimoniale des uns et des autres, tant que l’un des conjoints ou les deux ne s’adressaient pas à elles pour qu’elles règlent selon la loi leurs problèmes ou leurs différends. Dans ce cas, les autorités reconnaissaient ou niaient la validité de ce mariage selon qu’il était conforme ou non à leurs lois. (Par exemple, la loi romaine ne reconnaissait pas les mariages entre frères et sœurs.)
6 Toutefois, pour qu’un mariage soit jugé honorable au sein de la congrégation chrétienne il fallait qu’il soit conforme à la loi de Dieu. Ainsi, quand l’apôtre Paul apprit que dans la congrégation de Corinthe ‘un certain homme avait la femme de son père’, il n’hésita pas à condamner cet acte comme étant de la “fornication”. Il montra également que la congrégation devait se préoccuper des règles de conduite qui étaient en vigueur dans le pays, car il ajouta qu’une telle chose n’existait pas “même chez les nations”. — I Corinthiens. 5:1, 2.
7 La congrégation chrétienne se considérait comme une ‘famille de frères’, membres de la ‘maison de Dieu’, le terme “maison” étant pris ici dans le sens de maisonnée familiale, comme le montre la comparaison des textes de Matthieu 10:12, 35, 36 ; Actes 16:30-34 ; I Timothée 3:4, 5 ; 5:4, 8. Ainsi, telle une famille, la congrégation s’intéresse fort justement aux mariages que contractent ses membres. (((Pour ne pas salir la réputation du nom divin et de la position pure de sa congrégation, mais sans ingérence dans la vie privée du nouveau couple : Cf. (1 Théssaloniciens 4:11) [...] de vivre tranquilles, à vous occuper de vos propres affaires [...] ; 1 Pierre 4:15) Cependant, qu’aucun de vous ne souffre (….) comme quelqu’un qui se mêle des affaires d’autrui.)))
8 Commentant l’attitude des premiers chrétiens, l’Encyclopédie de la religion et de l’éthique (angl.) de Hasting (t. VIII, p. 435) dit : “Le mariage est avant tout une affaire de famille. Dans ses débuts, la congrégation chrétienne se considérait comme une famille spirituelle, et la vie et les préoccupations de chacun de ses membres intéressaient vivement la communauté. (...) Le témoignage des Pères [de l’Église] à partir du milieu du troisième siècle montre que ce que nous appellerions aujourd’hui des mariages civils n’étaient pas inconnus, peut-être étaient-ils même assez courants, mais ils étaient vigoureusement déconseillés par l’Église.”
9 Ainsi, les faits bibliques et les preuves historiques disponibles indiquent qu’au début de l’ère chrétienne on n’accordait pas grande importance aux mariages civils ou à la validation des mariages par l’autorité civile. Il ne semble pas que cela ait eu une grande importance aux yeux des chrétiens pour juger de l’honorabilité d’un mariage. Manifestement, le caractère honorable d’un mariage dépendait beaucoup plus de son acceptation par la congrégation chrétienne selon qu’il était conforme ou non aux lois divines, bien que l’on tînt compte aussi de l’attitude et des mœurs des gens de l’endroit où vivaient les chrétiens. Comme l’apôtre Paul, les chrétiens s’efforçaient de ‘se recommander eux-mêmes à toute conscience humaine devant Dieu’ et se gardaient “de devenir des sujets d’achoppement pour les Juifs et aussi pour les Grecs et pour la congrégation de Dieu”. C’est pourquoi ils ‘faisaient tout pour la gloire de Dieu’. — II Corinthiens. 4:2 ; I Corinthiens. 10:31, 32.
10 Cependant, il faut noter que depuis un certain temps, et dans de nombreux pays, l’autorité civile s’est intéressée de beaucoup plus près aux mariages et à leur validation. Il convient donc que les chrétiens prennent ce fait en considération s’ils veulent que leurs mariages continuent ‘d’être honorés chez tous’. (Hébreux. 13:4.) Pour bien examiner cette question, il est utile de considérer comment s’est produit ce changement d’attitude. L’encyclopédie citée plus haut (page 437 ; c’est nous qui mettons en italiques) déclare : “Du côté de l’autorité civile, on considère le mariage comme un acte juridique qui doit être défini à des fins pratiques par l’État. Du point de vue chrétien, le mariage est un état sacré que l’Église peut prétendre vouloir réglementer pour le plus grand intérêt de la religion et de la morale. L’expérience montre qu’il y a toujours possibilité d’un conflit entre les deux juridictions et que, par conséquent, il peut en résulter de fréquentes difficultés dans la pratique. (...) C’est dans les temps modernes, depuis la Réforme, que la question des deux juridictions et de leurs bonnes relations a pris une grande importance (...).”
11 Il apparaît donc que la question de la validation des mariages par les autorités civiles a pris aujourd’hui une importance qu’elle n’a jamais eue à aucune autre époque de l’Histoire. On a de plus en plus tendance, du moins dans les pays protestants, à considérer que c’est essentiellement aux autorités civiles qu’il appartient de juger de la validité d’un mariage (et par conséquent d’un divorce).
Pour beaucoup de gens, le rôle de la congrégation dans ce domaine a donc considérablement diminué.
CE QUI DÉTERMINE LA VALIDITÉ D’UN MARIAGE
12 Dans de telles circonstances, que doit faire le chrétien ? S’il veut que son mariage soit “honoré chez tous”, il doit tenir compte des conditions présentes. Il ne peut revenir en arrière, à l’époque où l’on ne faisait pas grand cas de l’autorité civile pour valider un mariage. Cependant, les questions suivantes se posent : La décision des autorités civiles a-t-elle une valeur absolue pour ce qui est de juger si un mariage est valable ou non, soit au moment où il est contracté, soit quand il se termine par un divorce ? Dans quelle mesure Dieu est-il concerné par leur décision ?
13 En fait, est-ce la décision des autorités civiles qui est le facteur déterminant pour savoir si Dieu reconnaît ou non la validité d’un mariage (ou d’un divorce) ? Si c’était le cas, il y aurait des contradictions importantes dans les conditions requises pour qu’un mariage soit béni par Dieu. Pourquoi ? Parce que les autorités civiles ont des conceptions souvent très différentes, voire opposées, selon les pays. Fait plus grave, ces conceptions sont parfois contraires aux principes énoncés dans la Bible.
14 Par exemple, dans certains pays, la polygamie est reconnue par la loi, et chacune des femmes d’un polygame est considérée comme légitime et a les mêmes droits que toutes les autres. En revanche, Jésus Christ et l’apôtre Paul, divinement inspiré, ont montré que la règle divine est que chaque homme n’ait qu’une seule femme. — Matthieu. 19:4, 5 ; I Corinthiens. 7:2 ; I Timothée. 3:2.
15 D’autre part, il est des pays où la loi permet de divorcer pour quantité de raisons, pour les motifs les plus futiles. Inversement, dans d’autres la loi ne permet pas à une personne de divorcer et de se remarier, pas même si son conjoint est infidèle.
La Bible, elle, reconnaît un seul motif valable pour divorcer : la fornication, et elle indique que quiconque divorce pour cette raison est libre de se remarier ensuite (Mat. 5:32 ; 19:3-9). Ainsi, dans certains cas, Dieu désapprouve ce que l’État approuve ou autorise ce que l’État interdit.
16 Les faits montrent que pour ce qui est de juger de la validité d’un mariage (ou d’un divorce) l’autorité de l’état civil n’est que relative, alors que celle de Dieu est absolue. Pour nous faire une opinion raisonnable sur l’autorité relative que détient l’État (que la Bible appelle “César”) sous ce rapport, il nous sera utile d’examiner les raisons véritables pour lesquelles les gouvernements s’intéressent au mariage, ce qui les préoccupe et dans quelle mesure le chrétien peut avoir des comptes à leur rendre à ce sujet.
L’INTÉRÊT QUE CÉSAR PORTE AU MARIAGE
17 Les gouvernements se préoccupent-ils surtout de l’aspect moral et religieux du mariage, ou s’intéressent-ils avant tout à autre chose ? Rappelons-nous que, selon l’encyclopédie citée précédemment, pour l’autorité civile ‘le mariage est considéré comme un acte juridique qui doit être défini à des fins pratiques par l’État’. C’est ce que confirme l’histoire de la législation relative au mariage et au divorce. Celle-ci indique que si les gouvernements civils se sont intéressés au mariage, c’est parce qu’ils ont été mêlés à des questions d’héritage ou de droits de propriété, notamment lorsque la dissolution d’un “contrat” de mariage (par un divorce ou par la mort) a mis en question ces droits. Montrant que cela est toujours vrai aujourd’hui, l’Encyclopédie britannique (Macropædia, 1976, t. VII, pages 166, 167) déclare :
“La loi (...) se préoccupe essentiellement des droits et des devoirs du mari et de la femme, des parents et des enfants, notamment à propos des questions pécuniaires.” “Aujourd’hui, dans la plupart des pays, (...) les formalités légales requises pour un mariage consistent surtout à faire enregistrer l’événement. Ainsi, au sens juridique, un mariage crée implicitement certains droits et devoirs concernant les pensions alimentaires, les biens matrimoniaux, les droits de succession et la garde des enfants légitimes mineurs.”
18 Si donc “César” (l’État politique) s’est intéressé à la question du mariage, ce n’est pas tant par souci religieux ou moral que parce que des problèmes juridiques ont été portés à l’attention de ses tribunaux pour y être résolus en toute justice. C’est aussi par souci d’éviter la propagation de certaines maladies, telles que les maladies vénériennes, et les effets génétiques débilitants (par exemple chez les enfants nés d’une union entre proches parents). Là encore c’est à des ‘fins pratiques’. C’est pourquoi, même dans des pays athées, voire antireligieux, un mariage doit être conforme aux lois promulguées par le gouvernement pour être reconnu valable.
19 Mais que faut-il penser des instructions de Jésus qui a dit de ‘rendre les choses de César à César’ ? La congrégation chrétienne doit-elle, pour obéir à ce commandement, considérer le point de vue de César sur le mariage et le divorce comme le facteur déterminant pour juger de leur validité ? — Mat. 22:21.
20 Notons d’abord que la question à laquelle Jésus répondit dans les termes cités plus haut concernait les impôts. Comme César rend de nombreux services, il convient de le payer en retour sous la forme d’impôts (Matthieu. 22:17-21). Cependant, ce n’est pas César, mais Dieu qui a donné aux humains le droit de se marier puisqu’il est l’Auteur du mariage (Genèse. 1:27, 28 ; 2:18, 22-24 ; 9:1 ; comparez avec I Timothée 4:1-3).
Ce n’est donc pas César qui décide en dernier ressort de ce qui est moralement bon ou mauvais à propos du mariage (ou du divorce). Tout ce qu’il peut faire, c’est reconnaître légalement un mariage et assurer la protection des droits matrimoniaux d’une personne mariée par l’intermédiaire de ses tribunaux.
Le chrétien qui désire que son “mariage soit honoré chez tous” souhaitera fort justement protéger les droits et les intérêts de sa famille en recourant aux lois de César. Mais pour que son mariage soit reconnu et pour bénéficier de ces droits, il devra ‘rendre à César’ ce qu’il réclame pour cela, c’est-à-dire se conformer à ses lois. Peut-être celles-ci prévoient-elles qu’il paie des droits pour obtenir l’autorisation de se marier, qu’il passe une visite médicale, etc.
21 Ce n’est pas parce qu’un chrétien paie César pour obtenir la reconnaissance officielle de son mariage qu’il perd de vue pour autant que l’autorité de César dans ce domaine n’est que relative. Dieu n’est pas tenu de respecter les décisions de César. Il peut désapprouver ce que César approuve ou accepter ce que César rejette. Si donc, à cause de sa conscience, le chrétien doit tenir compte des lois prévues par César concernant le mariage et le divorce, il se conformera toujours et avant tout aux lois de Jéhovah Dieu, l’Autorité suprême (Actes 4:19 ; Romains. 13:1, 5). Cela lui vaudra l’approbation et la bénédiction divines.
22 Bien que ce ne soient pas les lois de César qui déterminent si son mariage est finalement valable ou non aux yeux de Dieu, le chrétien comprend néanmoins que cela ne le dispense pas d’obéir à cet ordre biblique : “Que le mariage soit honoré chez tous.” (Hébreux. 13:4). Il est donc tenu, par motif de conscience, de faire tout ce qui est en son pouvoir pour que son mariage soit effectivement honoré par tous. Il est vrai que dans certains pays où prédomine une race ou une religion, un mariage avec une personne d’une autre race ou d’une autre religion risque de ne jamais être approuvé par les habitants de ces pays. Cependant, le chrétien devrait faire tout ce que lui permet la loi pour éviter que son mariage soit critiqué ou discrédité (II Corinthiens. 6:3 ; I Pierre 2:12, 15, 16 ; 3:16). En effet, il désire que son mariage honore Celui qui en est l’Auteur.
23 On s’attend donc que tous ceux qui souhaitent devenir des membres baptisés de la congrégation chrétienne mais dont le mariage n’a pas été reconnu légalement, fassent tout leur possible pour qu’il le soit. Une telle démarche éliminera dans l’esprit des gens en général tout doute éventuel quant au caractère honorable de leur union. Mais cela est-il possible dans tous les cas ? Et sinon, que peut-on faire ?
QUAND CÉSAR REFUSE DE VALIDER UN MARIAGE
24 Il est utile de comprendre que l’autorité de César vis-à-vis du mariage n’est que relative. Prenons le cas d’un pays où, à cause de la prédominance d’une certaine religion ou pour d’autres raisons, la loi n’autorise pas le divorce, même pas pour le motif biblique de la “fornication”. (Pornéïa.)
®Un homme que sa femme a trompé a pu quitter celle-ci et vivre ensuite avec une autre femme qui lui a même donné des enfants. Il apprend la vérité de la Parole de Dieu et, pour obéir à celle-ci, il désire se faire baptiser afin de devenir un disciple du Fils de Dieu. Comme la loi du pays n’est pas conforme à celle de Dieu pour ce qui est du mariage et du divorce, il est dans l’impossibilité de divorcer et de faire valider sa nouvelle union. Que peut-il faire alors ?
25 Si sa situation le lui permet, il peut se rendre dans un pays étranger où le divorce est autorisé, y divorcer et se remarier selon les lois de ce pays. Il honorera ainsi dans une certaine mesure son union, bien qu’à son retour son mariage risque de ne pas être reconnu par le “César” de son pays.
Si cela n’est raisonnablement pas possible, ce chrétien devrait s’efforcer d’obtenir une séparation légale d’avec son conjoint officiel, avec qui il ne vit plus, ou faire toute autre démarche prévue par la loi.
Après cela, il fera une déclaration écrite qu’il remettra à la congrégation locale, déclaration dans laquelle il s’engagera à rester fidèle à sa compagne actuelle et affirmera être prêt à faire enregistrer légalement son union présente si sa femme légale, dont il est séparé, vient à mourir ou si des circonstances nouvelles rendent possible l’enregistrement de son union. Si sa compagne actuelle désire elle aussi être baptisée, elle devra faire la même déclaration signée.
26 Dans un pays d’Amérique du Sud où la loi permet l’annulation d’un mariage s’il y a bigamie, le plus souvent “César” ne répond pas aux demandes d’annulation qui lui sont soumises. Considérons alors le cas d’un homme qui, bien qu’ayant déjà été officiellement marié, se serait séparé de sa première femme et en aurait épousé une autre en présentant de faux papiers. Il serait bigame. Si maintenant, après avoir appris la vérité, il désire être baptisé, il se peut que ses efforts pour régulariser légalement sa situation matrimoniale soient vains parce que les autorités civiles se désintéressent complètement de son cas. Si donc il ne peut rien faire auprès des tribunaux et des autorités de César pour que son mariage soit honoré, comment peut-il procéder ? Eh bien, il a la possibilité de faire la même déclaration écrite et signée dans laquelle il s’engage à rester fidèle à son conjoint actuel, déclaration qui sera classée dans les dossiers de la congrégation. Il pourra ensuite être baptisé, tout comme sa femme, si elle fait la même déclaration.
27 Dans un pays de l’Afrique occidentale, il faut parfois attendre dix ans avant d’obtenir un divorce. Celui qui désire se faire baptiser, mais qui doit divorcer pour régulariser devant la loi sa situation matrimoniale, est-il alors dans l’obligation de retarder d’autant d’années son baptême ? Il ne serait pas raisonnable qu’à cause du refus de César d’acquiescer officiellement et rapidement à la demande formulée par un tel homme, celui-ci soit dans l’impossibilité de manifester sa foi dans la valeur propitiatoire du sacrifice du Christ en faisant le pas vital qu’est le baptême et de se voir ainsi accorder le privilège de nouer de bonnes relations avec Dieu.
(Comparez avec Actes 11:17 où l’apôtre montre que les humains sont incapables de “faire obstacle” à Dieu quand celui-ci donne son approbation à quelqu’un.) Des exemples bibliques montrent qu’il n’est pas conseillé de retarder inutilement le baptême d’un chrétien ((idem pour valider ou approuver un mariage ou un remariage))) (Actes 2:37-41 ; 8:34-38 ; 16:30-34 ; 22:16).
Après avoir engagé la procédure juridique nécessaire pour obtenir le divorce, un tel homme peut remplir et donner à la congrégation une déclaration dans laquelle il s’engage à rester fidèle à sa compagne, montrant ainsi sa détermination de sauvegarder l’honneur de son union présente, tout en continuant à faire des efforts pour obtenir l’enregistrement légal de son union, comme le prévoit la loi de César.
28 Des personnes, qui sont allées vivre dans un pays étranger, peuvent alors apprendre la vérité et désirer être baptisées. Pour pouvoir obtenir la reconnaissance légale de leur situation matrimoniale présente, certaines doivent d’abord divorcer avec leur ancien conjoint. Bien que le divorce soit autorisé dans le pays où ces gens se sont installés, les autorités ne l’accordent peut-être pas aux étrangers. Par exemple, de nombreux Européens ont immigré en Allemagne pour y trouver du travail. Le divorce est autorisé dans ce pays, mais la plupart des étrangers sont dans l’impossibilité de l’obtenir pour eux.
Dans un tel cas, les personnes qui désirent être baptisées et qui veulent que soit reconnu le caractère honorable et permanent de leur situation matrimoniale présente signeront une déclaration dans laquelle elles s’engageront à rester fidèles à leur conjoint.
29 On appliquera les mêmes principes dans le cas d’un chrétien baptisé qui constate que les lois de “César” ne lui reconnaissent pas les droits que Dieu accorde en matière de divorce et de remariage.
Par exemple, dans les pays qui ne reconnaissent pas à un homme ou à une femme le droit, pourtant accordé par Dieu, de divorcer avec un conjoint adultère et de se remarier, le chrétien ou la chrétienne dont le conjoint s’est montré infidèle (et qui, ne lui ayant pas pardonné, décide de se séparer de celui-ci) devra présenter aux anciens de la congrégation des preuves évidentes de l’infidélité de son conjoint.(((oui mais souvent cela relève de la mission impossible par preuves matérielles, ou des témoins directs, alors comment faire ???sinon que par une déclaration sur l’honneur déposée au dossier de la congrégation par les anciens…)))
Si, par la suite, il (ou elle) décide de prendre un nouveau conjoint, il pourra alors le faire d’une manière honorable. Les deux nouveaux conjoints signeront chacun une déclaration dans laquelle ils se promettront fidélité et s’engageront à tout faire pour obtenir la reconnaissance légale de leur union si jamais cela devenait possible.
30 Lorsqu’un chrétien signe une telle promesse écrite de fidélité, la congrégation considère qu’il s’engage devant Dieu et les hommes et qu’il se montrera aussi fidèle dans sa situation matrimoniale présente que si cette union avait été reconnue valide par les autorités civiles. Celui qui a signé une telle déclaration est tout aussi lié que s’il s’était engagé devant un officier de l’état civil représentant “César”, c’est-à-dire un gouvernement du présent monde. En réalité, ce n’est pas le document signé lui-même qui donne du poids et un caractère solennel à l’engagement de ce chrétien, mais plutôt le fait qu’il a rempli cette déclaration devant Dieu.
31 Comment une telle déclaration peut-elle être rédigée ? On peut l’écrire comme suit :
“Je soussigné, ----------------------------, déclare par la présente avoir accepté -------------------------------- pour conjoint dans les liens du mariage ; que j’ai fait tout ce qui était en mon pouvoir pour obtenir la reconnaissance légale de cette union par les autorités publiques concernées et que c’est parce que je n’ai pu l’obtenir que je fais cette déclaration par laquelle je promets de rester fidèle aux liens matrimoniaux qui nous unissent. Je reconnais que cette union m’engage devant Dieu et devant les hommes, qu’elle doit être préservée et honorée en parfaite harmonie avec les principes de la Parole de Dieu. Je continuerai à rechercher le moyen d’obtenir la reconnaissance légale de cette union par les autorités civiles, union que je promets de faire enregistrer légalement si, à l’avenir, des conditions nouvelles rendaient la chose possible.
Le ---------------------------- 19----------------
Signature ----------------------------------------------------------------------------------------
Témoins de ma signature --------------------------------------------
--------------------------------------------------------------------------------------------------------------------”
32 Comme cela est indiqué ci-dessus, cette déclaration doit être datée et signée par celui qui la fait et porter aussi la signature de deux témoins. Il est conseillé que chacune des personnes concernées ainsi que la congrégation dont elles sont membres gardent en leur possession une copie de cette déclaration, et qu’une autre copie soit envoyée à la filiale de la Société Watch Tower dans le pays (((attention à la loi française sur la liberté des informations stockées en informatique et libertés))). Il sera bien également d’informer la congrégation qu’une telle déclaration a été remplie, de manière à ce que tous soient au courant des démarches qui, par motif de conscience, sont faites pour démontrer le caractère honorable de l’union en question.
33 Une personne qui, n’ayant pas pu obtenir l’enregistrement de son mariage par “César”, entreprend les démarches voulues pour le faire reconnaître par la congrégation chrétienne, doit être consciente que, quelles qu’en soient les conséquences par rapport au monde, elle seule devra en assumer la responsabilité et y faire face. Par exemple, si à cause d’un précédent mariage cette personne se trouve en procès à propos de certains biens ou de questions d’héritage, elle ne pourra espérer bénéficier de la protection judiciaire de “César” pour ce qui est de sa nouvelle union puisque celui-ci ne la reconnaît pas.
DES PRINCIPES FONDAMENTAUX BIEN CLAIRS
34 Les lois sur le mariage et le divorce diffèrent d’un pays à un autre sous bien des aspects. Au lieu de se laisser embrouiller par une foule de détails techniques, le chrétien, ou quiconque désire devenir ((ou rester)) un disciple du Fils de Dieu, peut (((et doit)) se laisser guider par les principes fondamentaux des Écritures qui sont valables dans tous les cas.
35 Il faut avant tout se préoccuper de ce que pense Dieu.
Une telle personne doit donc d’abord se demander si sa situation matrimoniale actuelle, ou celle dans laquelle elle envisage de s’engager avec une autre personne, peut être approuvée par Dieu ou si elle ne transgresse pas en elle-même certaines règles de la Parole divine. (((les conseils bibliques des anciens peuvent aussi aider à y voir plus clair sur ces questions épineuses, encore faut-il bien connaitre ces règles bibliques et ne pas mal les interpréter…)))
Prenons, par exemple, le cas d’un homme qui, tout en cohabitant avec sa femme légitime, a une maîtresse avec laquelle il passe un certain temps. Aussi longtemps que durera ce concubinage, la situation matrimoniale de la seconde femme ne pourra jamais être harmonisée avec les principes chrétiens, et ni cette femme ni l’homme en question ne pourront faire une déclaration dans ce sens. Il n’y a qu’une seule solution convenable : rompre ces relations (((avec le-la-concubine))).
Il en va de même pour des personnes qui sont unies par des relations incestueuses ou homosexuelles, comme pour toute situation condamnée par la Parole de Dieu (((donc par le vrai Dieu))) (Matthieu. 19:5, 6 ; I Timothée. 3:2 ; I Corinthiens. 5:1). Si de telles unions sont inacceptables, ce n’est pas parce qu’elles n’ont pas été reconnues juridiquement valides, mais parce qu’elles sont condamnées par les Écritures, donc immorales.
Par conséquent, une personne qui se trouverait dans une telle situation ne pourrait remplir une ‘déclaration de fidélité’ d’aucune sorte, car celle-ci n’aurait aucune valeur aux yeux de Dieu.
36 Si maintenant l’union de deux personnes peut être approuvée par Dieu, il faut alors suivre un second principe : ce couple doit faire tout son possible pour démontrer le caractère honorable de son union aux yeux de tous (Hébreux. 13:4).
Une personne qui envisage le baptême peut s’être séparée de son conjoint légitime des années auparavant, sans avoir obtenu ((ou pu obtenir)) le divorce, puis s’être mise en ménage avec une autre personne. Les années ont passé et des enfants ont pu naître de cette union. On ((les anciens et autres chrétiens)) ne peut raisonnablement s’attendre que cette personne, une fois qu’elle a appris la vérité, retourne auprès de son premier conjoint et tente de refaire sa vie avec lui comme par le passé. Mais maintenant qu’elle a “rompu avec les péchés”, cette personne doit s’engager à vivre dorénavant en parfaite harmonie avec la volonté de Dieu. — I Pierre 4:1-3 ; comparez avec I Corinthiens 7:17-24.
37 Que fera-t-elle alors ? Si un divorce est possible, elle fera ce qu’il faut pour l’obtenir (sur la base d’un des motifs prévus par la loi), après quoi elle fera les démarches nécessaires pour que son union actuelle soit entérinée et reconnue valable par l’autorité civile. La marche à suivre est la même pour celui (ou celle) qui, avant de connaître la vérité, était devenu bigame. Il (ou elle) devra faire les démarches nécessaires pour régler sa situation conformément à la loi (par une annulation et (ou) un divorce), afin qu’il (ou elle) puisse ensuite être reconnu comme le conjoint légal d’une seule femme (ou d’un seul mari).
(((Là ; les explications de la wt ; et des tj qui rédigent ces articles interprètent et établissent qu’il y a des situations complexes qui exigent des solutions et exceptions aux règles fermes que des tj soutiennent pour les raisons qui leur sont propres= apparentes contradictions de doctrines internes associatives)))
38 Finalement, si une personne dont la situation matrimoniale n’est pas contraire aux principes de la Parole de Dieu, a fait tout ce qu’elle pouvait raisonnablement faire, mais en vain, pour que son union soit reconnue par les autorités civiles, elle peut remplir et signer une déclaration dans laquelle elle promet fidélité à son conjoint actuel.
Comme nous l’avons dit précédemment, il arrive que dans certains cas, à cause de l’extrême lenteur des services officiels, il faille de nombreuses années pour faire aboutir des démarches juridiques. Il se peut aussi que ces démarches représentent une dépense si élevée pour une personne qu’il lui faudrait des années pour réunir l’argent nécessaire.
Dans de tels cas, une déclaration de fidélité (((=exceptions aux règles strictes et excessives qui empêchent la résolution des cas particuliers))) permettra à la congrégation (((représentée par les anciens en primauté))) de reconnaître le caractère honorable de l’union conjugale de ces personnes, mais celles-ci continueront de faire tout leur possible pour obtenir la reconnaissance légale de leur union. Notez bien que les habitants de beaucoup de communautés, voire de pays entiers, accordent beaucoup moins d’importance au côté juridique d’un mariage qu’aux preuves tangibles qui leur permettent de constater la fidélité des deux conjoints.
Cependant, même dans ce cas-là, le chrétien devra s’efforcer sincèrement de faire toutes les démarches possibles pour établir de façon incontestable le caractère honorable de son union.
39 S’il garde présents à l’esprit les principes fondamentaux énoncés dans ces pages, le chrétien doit pouvoir considérer cette question avec bon sens, c’est-à-dire sans sous-estimer ni surestimer l’importance de la reconnaissance légale d’un mariage par l’État politique.
Le chrétien (ou la chrétienne) se préoccupera toujours et avant tout de la façon dont Dieu juge son mariage. (((des chrétiens, anciens ou non, peuvent aussi mal évaluer leur situation et ne pas être en mesure de connaitre tous les détails confidentiels requis pour ‘’juger’’ un tel mariage valide et honorable ou non))) De plus, il s’efforcera de donner un bel exemple par la fidélité et l’amour qu’il témoignera à son conjoint, veillant ainsi à ce que le mariage soit toujours “honoré chez tous”. Cela lui vaudra la bénédiction divine, et il honorera et louera Jéhovah, l’Auteur du mariage. — I Corinthiens. 10:31-33.
[Notes]
Selon la loi romaine “la seule condition nécessaire pour un mariage” était “le consentement des deux parties” sans que soit nécessaire une autorisation préalable, une cérémonie ou quelque autre validation (The New Schaff-Herzog Religious Encyclopedia, t. VII, pp. 198, 199). Si donc un homme proposait le mariage à une femme et que celle-ci accepte, la loi n’exigeait rien d’autre pour que le mariage soit effectif.
Comme l’indiquent des ouvrages de référence, l’Église catholique réclama finalement le pouvoir exclusif de légiférer à propos du mariage, donc de produire ses propres règles et ses propres interdictions, en affirmant que les autorités civiles devaient s’y conformer. Les réformateurs protestants, quant à eux, s’engagèrent très loin dans l’autre direction, laissant presque uniquement aux autorités civiles le soin de s’occuper des mariages. En Angleterre, en Écosse et en Irlande, la cérémonie civile fut introduite en 1653 pour dégager l’Église de ces questions profanes. En France, c’est en 1792 qu’une loi rendit obligatoire pour tous les citoyens la cérémonie civile en vertu du principe que “le citoyen appartient à l’État indépendamment de la religion”. (The New Scheff-Herzog Religious Encyclopedia, t. VII. pp. 199, 200.)
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Message par Auteur du site Ven 3 Fév 2012 - 19:12

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©23 *** w77 15/10 p. 639-640 Questions des lecteurs ***
Serait-il convenable que je divorce d’avec elle du fait qu’elle a probablement ‘commis l’adultère dans son cœur’, comme l’a mentionné Jésus dans Matthieu 5:28 ?
En prononçant ces paroles consignées dans Matthieu 5:28, Jésus n’a pas fait ((systématiquement)) de “l’adultère spirituel”, comme certains l’ont appelé, une cause de divorce.
Notez les paroles de Jésus : “Vous avez entendu qu’il a été dit : ‘Tu ne commettras pas d’adultère.’ Mais moi je vous dis que quiconque continue à regarder une femme au point de la désirer, a déjà commis, dans son cœur, l’adultère avec elle.” — Matthieu. 5:27, 28.
Le Christ expliquait ici que le septième des Dix Commandements aurait dû signifier davantage pour ses auditeurs juifs que la simple interdiction de l’acte physique de l’adultère (Exode. 20:14 ; Deutéronome. 5:18). Il montra que la transgression prend sa source dans le cœur d’une personne.
Comme Jacques l’expliqua par la suite (((principe des explications complémentaires appliquées aux cas particuliers et difficiles à résoudre,
Comme Paul qui avait écrit par la suite=: « pas tenu »ou pas « asservi »Cf. (1 Corinthiens 7:15)-))), les mauvais désirs du cœur peuvent conduire à des actes de péché, ce qui est souvent le cas (Jacques. 1:14, 15 ; Proverbes. 6:25).
C’est ce qui arriva à David qui, fixant ses regards sur la femme d’un autre homme, se mit à la désirer, ce qui l’amena à commettre le péché d’adultère ((et commanditer un meurtre)) (II Samuel. 11:2-4). Jésus exhorta donc ses auditeurs à éviter, non seulement de commettre une action qui en elle-même est répréhensible, mais également de nourrir des désirs coupables pouvant conduire à des actes de péché.
Si quelqu’un, homme ou femme, cultive de tels désirs sensuels (“continue à regarder une femme”), Dieu s’en aperçoit, car il “voit ce qu’est le cœur”. (I Samuel. 16:7 ; Proverbes. 24:12 ; Hébreux. 4:13.) Dieu n’ignore pas que celui qui, au fond de lui-même désire commettre l’immoralité, n’a peut-être tout simplement pas encore eu l’occasion de concrétiser son désir par des actes. Cette personne est donc déjà coupable aux yeux de Dieu.
Mais ce désir adultère constitue-t-il en lui-même un motif biblique permettant au conjoint de cette personne d’obtenir le divorce, et ainsi d’être libre de se remarier ? Non. Jésus n’a pas donné le droit aux humains de régler les choses sur la base des désirs qu’une personne a peut-être dans son cœur.
Par exemple, l’apôtre Jean écrivit que “quiconque hait son frère est un homicide”. (I Jean 3:15.) Toutefois, les anciens d’une congrégation chrétienne ne peuvent exclure pour meurtre quelqu’un qui, pensent-ils, a peut-être une certaine mesure de haine dans le cœur. Contrairement à Dieu, ils ne possèdent pas la capacité de lire dans les cœurs, ni le pouvoir de juger.
Par conséquent, quand Jésus déclara que le seul motif de divorce reconnu par les Écritures était la “fornication” (en grec, pornéïa, qui désigne l’immoralité sexuelle), il entendait des actes physiques impurs (((que l’individu serait prêt à assouvir dès que l’occasion ou les circonstances s’y prêteraient, mais il (JC) montrait clairement que de tels fantasmes sont des mobiles du cœur répréhensibles par YHWH ET JC, car générateurs de transgressions des lois et principes bibliques))). — Matthieu. 19:9.
Si votre femme est disposée à raisonner, peut-être pourriez-vous discuter ensemble de cette vérité. Dieu, qui est notre Créateur, sait quelle voie est la meilleure pour les humains, et c’est donc en connaissance de cause qu’il nous certifie que si nous nous engageons dans une voie immorale, nous n’en retirerons aucun bonheur durable. Ceci se confirme quand nous considérons franchement les effets produits par l’immoralité dans la vie de la plupart de ceux qui l’ont pratiquée. La voie de la sagesse consiste donc à agir rapidement pour redresser les choses, en rejetant les désirs impurs avant qu’ils ne nous conduisent aux actes immoraux et au chagrin qui en découle. Même les “idées romantiques” dont on entoure l’amour physique impur entravent les efforts d’une personne qui désire atteindre le bonheur dans sa situation véritable.
Quand des problèmes surgissent dans le mariage, chacun des deux conjoints peut généralement faire quelque chose pour consolider les liens matrimoniaux et ranimer l’amour réciproque qui les a conduits au mariage. Dans cet ordre d’idées, peut-être pouvez-vous, votre femme et vous, examiner ensemble le contenu des différents articles regroupés sous le titre “Comment résoudre les problèmes familiaux”, dans le périodique Réveillez-vous ! du 22 octobre 1974.
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Message par Auteur du site Ven 3 Fév 2012 - 19:21

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©24 *** w76 1/1 p. 31-32 Questions des lecteurs ***● Si un non-croyant se sépare de son conjoint croyant, celui-ci peut-il considérer cette séparation comme un motif biblique de divorce en invoquant I Corinthiens 7:15 où Paul dit : “Dans ces conditions le frère ou la sœur ne sont pas asservis, mais Dieu vous a appelés à la paix.” (((la question posée ainsi est trop restrictive, et n’inclue pas le fait de savoir si ce conjoint incroyant commet ensuite l’adultère ou la fornication ou que le croyant se trouve tenté…)))
Non (((selon la wt-mais qu’en dit le reste de la bible ???))). L’apôtre ne parle pas du divorce ((accompli mais de ce qui y mène)), mais rassure simplement les chrétiens en leur disant qu’un frère, ou une sœur, ne doit pas penser qu’il est désapprouvé par Dieu si son conjoint non croyant le quitte volontairement ((avec ou non divorce au final)) malgré tous ses efforts consciencieux pour vivre avec lui dans la paix.
Juste avant Paul encourageait le conjoint croyant à ne pas quitter le non-croyant si celui-ci ‘consent à habiter avec lui’. Pourquoi ? “Car le mari non croyant est sanctifié quant à sa femme, et la femme non croyante est sanctifiée quant au frère ; autrement vos enfants seraient vraiment impurs, mais maintenant ils sont saints.” — I Corinthiens. 7:12-14.
Eu égard à cela, on peut naturellement se demander quelle sera alors la situation du conjoint croyant si, malgré ses efforts, le non-croyant se sépare. Le conjoint croyant aura-t-il le sentiment d’être désapprouvé par Dieu ou que ses enfants sont impurs à cause de cette séparation forcée qu’il ne peut empêcher ?
Non, car l’apôtre dit ((écrit)) : “Si le non-croyant se sépare, qu’il se sépare ; dans ces conditions le frère ou la sœur ne sont pas asservis, mais Dieu vous a appelés à la paix.”
Ayant fait tout ce qu’il était possible et raisonnable de faire pour éviter la séparation, le conjoint croyant ne doit pas penser qu’il a la responsabilité d’aller rechercher son conjoint non croyant pour tenter de lui être ‘asservi’. Si le non-croyant était resté et avait manifesté le désir de vivre en paix avec son conjoint croyant, ce dernier aurait été ‘asservi’, c’est-à-dire dans l’obligation d’assumer ses responsabilités conjugales.
Mais l’apôtre reconnaît que la séparation forcée rend impossible pareille attitude de la part du croyant. ((ce qui place ce dernier en situation d’exception et de tentations diverses pour, par exemple bénéficier des privilèges de l’intimité homme /femme/légitimement))
Le chrétien dispose désormais d’une certaine paix pour servir Jéhovah, bien que de la séparation résultent généralement certains changements sur les plans physique et affectif. D’autre part, en cherchant à imposer une réconciliation, on risque de rendre les relations encore plus tendues.
Il est possible ((mais incertain, car : Cf. (Proverbes 13:12) [...] Une attente différée rend le cœur malade, mais la chose désirée est un arbre de vie quand vraiment elle arrive.)) qu’avec le temps le non-croyant désire revenir au foyer. Cela serait souhaitable, le but étant de vivre ensemble dans la paix avec l’espoir que le non-croyant deviendra croyant.
Cette attitude est conforme aux instructions générales que Paul donne aux versets 10 et 11, à savoir que dans le cas d’une séparation le conjoint croyant n’a pas le droit de ‘se remarier’ ((tant qu’il nest pas divorcé officiellement avec un acte de divorce)) , mais il peut ‘se réconcilier’ avec son conjoint.
Cependant, cela n’empêchera pas la femme chrétienne, qui le juge nécessaire et judicieux, de faire les démarches prévues par la loi pour que son mari subvienne à ses besoins et à ceux des enfants. Les Écritures, et bien souvent la loi du pays, confient au mari et père la responsabilité de pourvoir aux besoins de sa famille.
®Jésus n’a pas dit qu’un croyant pouvait se remarier si son conjoint non croyant le quittait et obtenait un divorce légal. L’apôtre Paul ne va pas au delà de ce qu’a dit Jésus et il ne donne pas ici ce que les autorités catholiques appellent le “privilège paulinien”. Paul argumente avec force en faveur de la protection des liens conjugaux et non pas en faveur de leur rupture. Évidemment, la mort rompt les liens du mariage. Mais tant que les deux conjoints sont en vie, seule la “fornication” (en grec pornéïa) donne au conjoint fidèle un motif valable pour obtenir un divorce valable et la liberté de se remarier. ((pour chacun des conjoints s’ils le veulent ainsi)) — Matthieu. 5:32 ; 19:9 ; I Corinthiens. 7:39.
Ainsi, contrairement à la façon dont certains traducteurs les interprètent, les paroles suivantes de Paul, rapportées au verset 16, n’encouragent pas le croyant à considérer la séparation comme une occasion de se libérer complètement d’un conjoint non croyant.
Paul dit ici : “Car que sais-tu, femme, si tu sauveras ton mari ? Ou que sais-tu, mari, si tu sauveras ta femme ?” Contrairement à ce que pensent certains, ces questions n’ont pas pour but de montrer au croyant qu’il prend un trop grand risque en cherchant à préserver les liens du mariage dans l’espoir d’aider le non-croyant à parvenir au salut et qu’il serait plus sage de divorcer pendant que la séparation lui en donne la possibilité. Au contraire, Paul souligne ici les avantages que peut retirer le croyant s’il demeure avec son conjoint non croyant.
Au verset 16, Paul résume ses conseils à l’attention de ceux qui forment un attelage mal assorti en montrant que si un non-croyant est disposé à demeurer avec son conjoint croyant il peut lui-même devenir croyant et obtenir le salut.-((et dans le cas contraire ?s’il y a une séparation et un divorce à l’initiative de « l’incroyant »inévitable, le croyant tj ou voulant devenir tj se voit alors privé d’un droit au remariage tant qu’il n’y a pas « preuve » du motif biblique valable---cela serait-il être ‘’juste à l’excès’’ ???Cf. Ecclésiaste 7 :16-17))
-Voilà une raison puissante et fondée sur l’amour de ne pas se séparer. D’autre part, cela est conforme à la lettre et à l’esprit du reste des Écritures grecques chrétiennes, y compris les conseils que Pierre adresse aux femmes chrétiennes afin que leurs maris non croyants “soient gagnés, sans parole, par la conduite de leurs femmes”. — I Pierre 3:1-6.
Comme preuve qu’il s’agit là (((peut-être))) de la bonne intelligence des conseils de l’apôtre, considérez les bénédictions que Dieu a accordées à de nombreux témoins chrétiens de Jéhovah qui ont consenti à demeurer avec leur conjoint non croyant. (((considérer aussi les échecs subits par d’autres…)))
Il est vrai que dans quelques cas le croyant a supporté une séparation temporaire, mais plus tard il a vu son conjoint non croyant devenir un adorateur de Jéhovah et marcher avec lui sur le chemin qui conduit à la vie éternelle. (((Toutefois la preuve contraire existe aussi dans le fait du divorce que génère « l’incroyant » auquel le « croyant » ne peut s’opposer par la force des choses- Cf. la femme de Lot qui refusant d’obéir aux injonctions de Anges de YHWH s’est « retournée »changeant la direction de sa vie et soumission, c’est comme si elle se « séparait » de son mari le libérant de son « joug »comme si elle « divorçait de fait »
-principe : *** (Luc 17:31-32) [...] pareillement, que celui qui est aux champs ne revienne pas vers les choses qui sont derrière. 32 Souvenez-vous de la femme de Lot. ***
-l’action de « revenir vers les choses qui sont en arrière » peut correspondre dans le cas de divorce à l’initiative de l’un des conjoints, et replace alors les conjoints à l’état antérieur, puisque leur vie commune se trouve rompue définitivement et sans espoirs de retours)))
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Message par Auteur du site Ven 3 Fév 2012 - 19:23

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©25 *** w75 1/2 p. 94-96 Questions de lecteurs ***
● Dans le cas d’un adultère ((de l’un ou des deux conjoints)), y a-t-il des circonstances dans lesquelles le conjoint coupable peut obtenir le divorce et être considéré par la congrégation comme libre de se remarier ?
Il y a des circonstances qui permettent à la congrégation, représentée par les aînés ((anciens au sens spirituel)), d’adopter une telle attitude. Toutefois, avant de considérer ces circonstances, revoyons d’abord les principes bibliques fondamentaux qui régissent le divorce.
Selon les paroles de Jésus rapportées dans Matthieu 5:31, 32 et 19:9, la “fornication” (en grec pornéïa) est le seul motif de divorce valable aux yeux de Dieu. Elles montrent également que Dieu accorde au conjoint innocent le droit d’annuler son mariage, de rompre les liens conjugaux.
Notons toutefois que ce n’est pas l’acte de fornication lui-même qui rompt les liens du mariage.
Le conjoint innocent peut décider de pardonner la mauvaise action du conjoint adultère. Dans ce cas, les liens du mariage demeurent intacts. Ainsi donc, le facteur décisif est dans tous les cas la décision du conjoint innocent, qui peut pardonner ou refuser de pardonner au conjoint coupable.
Mais qu’en est-il si, après qu’un acte de “fornication” a été commis ((par aveu de l’un, ou avec ou sans preuves incontestables et témoins)), le conjoint innocent ne veut pas se remettre avec le conjoint coupable, par exemple en refusant de vivre sous le même toit ou, bien que vivant ensemble, en refusant d’avoir des relations sexuelles avec lui, mais ne cherche pas pour autant à divorcer légalement en faisant le nécessaire auprès des autorités du pays ?
Qu’en est-il si cette situation se prolonge ainsi pendant une ou plusieurs années, si le conjoint qui avait commis la fornication ne peut avoir de relations sexuelles honorables ou si son conjoint ne s’acquitte pas de ses devoirs envers lui ?
La Bible montre que deux conjoints ne devraient pas s’abstenir de remplir leurs devoirs conjugaux, “si ce n’est d’un commun accord et pour un temps fixé”, donc temporairement, sans quoi ils pourraient facilement céder à la tentation (I Corinthiens. 7:2-5).
Celui qui priverait son conjoint de ce droit pendant une période importante, voire illimitée, manquerait d’amour.
Si le conjoint innocent agissait ainsi, il laisserait entendre qu’il n’a pas vraiment pardonné l’acte adultère de son conjoint, mais qu’il l’a rejeté et ne l’accepte plus comme son conjoint.
Or, comme nous l’avons vu, selon la Bible, la dissolution d’un mariage dépend de la décision du conjoint innocent de pardonner ou de ne pas pardonner la “fornication” commise par l’autre.
Jéhovah Dieu se rendrait certainement compte de ce rejet, même si le conjoint innocent ne s’est pas tourné vers les tribunaux de “César” pour faire sanctionner la dissolution de son mariage.
Il est bien de se rappeler que ce sont les lois de Jéhovah qui sont les plus importantes. L’autorité de César est relative et ce n’est pas lui qui détermine si les liens d’un mariage sont rompus ou non aux yeux de Dieu (voir Actes 5:29).
César ne peut que reconnaître ou non légalement un mariage. Ainsi, même si César accorde le divorce alors qu’il n’y a pas de motif biblique (la “fornication”), ce divorce n’est pas valable aux yeux de Dieu, et les conjoints ne sont pas libres de se remarier.
‘Se recommandant à toute conscience humaine devant Dieu’, le chrétien s’efforcera néanmoins d’obtenir la reconnaissance légale par l’État de son mariage ou de son divorce (II Corinthiens. 4:2). Mais ce n’est pas là le facteur essentiel ; ce qui compte, c’est la décision judiciaire de Jéhovah. (((mais qui la connait en fait ???)))
Eu égard à cela et au fait que c’est la décision du conjoint innocent de pardonner ou non qui est le facteur déterminant pour la dissolution d’un mariage, que peut faire le conjoint qui a commis l’adultère si le conjoint innocent ne lui a pas pardonné et ne veut pas faire sanctionner par César la dissolution de son mariage ?
Le conjoint coupable peut alors faire le nécessaire pour établir que son conjoint l’a rejeté. Il doit d’abord le faire devant les aînés de la congrégation en leur fournissant la preuve qu’il a vraiment été rejeté définitivement et non pas temporairement.(((la preuve peut être apportée par un certificat de divorce en bon et du forme si possible)))
Ensuite, il s’efforcera de faire sanctionner légalement cette situation par les tribunaux de César en invoquant n’importe quel motif que ces tribunaux voudront bien accepter. Il sera alors libre de se remarier. Dans les pays où le divorce n’est pas autorisé, la procédure à suivre est celle qui est définie à la page 151 du livre La paix et la sécurité véritables — d’où viendront-elles ?
Dans un tel cas, les aînés ((anciens au sens spirituel)) de la congrégation doivent examiner les faits avec sagesse et déterminer s’il y a des preuves claires et convaincantes que le conjoint innocent a effectivement rejeté son conjoint. (((S’ils refusaient d’examiner de tels faits et preuves apportées, ils transgresseraient les lois et principes bibliques de l’équité et de la justice divine)))
Par exemple, le conjoint innocent peut souhaiter ne pas avoir de relations sexuelles avec son conjoint adultère avant plusieurs semaines ou plusieurs mois parce que l’adultère est encore très frais dans sa mémoire. Dans un tel cas, il n’y a pas vraiment rejet du conjoint coupable. Notons que ce qui précède ne signifie pas que le refus de remplir ses devoirs conjugaux est par lui-même un motif de divorce. Il doit y avoir eu d’abord “fornication” (le seul motif biblique de divorce) de la part du conjoint qui se voit ensuite privé de son droit aux relations sexuelles et qui est, de fait, rejeté par son conjoint innocent.
● Si un homme ou une femme se livre à des pratiques obscènes sur la personne de son conjoint, cela constitue-t-il un motif biblique qui permet au conjoint innocent d’obtenir un divorce ?
Il est des cas où des pratiques obscènes dans les relations conjugales peuvent constituer un motif biblique de divorce. Bien sûr, les Saintes Écritures n’encouragent pas à divorcer et n’ordonnent pas au conjoint innocent de divorcer avec son conjoint qui commet l’adultère ou qui se livre à des actes de perversion sexuelle.
À propos du divorce, Jésus Christ déclara : “Quiconque divorce avec sa femme, sauf pour motif de fornication, et se marie avec une autre, commet un adultère.” (Matthieu. 19:9). “Quiconque divorce avec sa femme, excepté pour cause de fornication, la rend sujette à l’adultère, et celui qui se marie avec une femme divorcée commet l’adultère.” — Matthieu. 5:32.
La “fornication” est donc le seul motif de divorce. En grec commun, langue dans laquelle les paroles de Jésus ont été consignées, le mot traduit par “fornication” est pornéïa qui désigne toutes les formes de relations sexuelles impures, les perversions et les pratiques lubriques, y compris la copulation orale et anale, qui sont courantes dans les maisons de prostitution.
Quant aux paroles de Jésus sur le divorce, elles ne précisent pas avec qui la “fornication” ou pornéïa est pratiquée. Leur application n’est pas limitée. Les perversions sexuelles commises dans les relations conjugales peuvent être considérées comme de la pornéïa. En effet, l’homme qui force sa femme à avoir des relations sexuelles contre nature avec lui la “prostitue” ou la “débauche”. Il se rend coupable de pornéïa car le verbe grec porneuo qui est dérivé de ce mot signifie “se prostituer, se débaucher”.
Par conséquent, il est des cas où des pratiques obscènes commises par quelqu’un sur la personne de son conjoint constituent un motif biblique de divorce.
Par exemple, une femme peut faire tout son possible pour empêcher son mari de l’obliger à se livrer à des pratiques contre nature, courantes dans les maisons de débauche. Mais comme il est plus fort, il peut la dominer et la forcer à subir ses actes pervertis ((il ya alors viol et dol)). Pour ne pas ((être de nouveau victime)) se prostituer ainsi une autre fois, une femme chrétienne peut donc décider de demander le divorce. Elle peut établir devant la congrégation ((les anciens)) les raisons pour lesquelles il s’agit vraiment de pornéïa et ensuite obtenir un divorce légal pour n’importe quel motif exact reconnu par les lois du pays.
En revanche, si ces actes de perversion sont commis avec l’accord des deux conjoints, ni l’un ni l’autre ne peut invoquer la pornéïa comme motif biblique de divorce. En effet, aucun des deux conjoints n’est innocent ; ni l’un ni l’autre ne peut chercher à se libérer d’un conjoint coupable de pornéïa. Les deux conjoints sont coupables. Si un tel cas est porté à l’attention des aînés de la congrégation, ils le traiteront comme tous les autres cas de transgression grave.
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Message par Auteur du site Ven 3 Fév 2012 - 19:24

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©26 *** w74 1/12 p. 735-736 Questions de lecteurs ***
● Si après avoir divorcé légalement, une personne apprend que son ancien conjoint s’est rendu coupable d’adultère ou d’un autre péché grave d’ordre sexuel avant le divorce, cela lui donne-t-il un motif biblique pour le divorce légal ? D’autre part, le pardon d’un seul acte d’adultère interdit-il d’obtenir un divorce reconnu par la Bible s’il apparaît plus tard qu’en réalité le coupable a commis plusieurs actes d’adultère ?
Dans certains cas, quand une personne apprend que son ancien conjoint d’avec qui elle a divorcé a pratiqué l’adultère ou un autre péché grave d’ordre sexuel avant le divorce, celui-ci devient valide.
D’autre part, le pardon d’un seul acte d’adultère ne signifie pas nécessairement que d’autres souillures éventuelles du lit conjugal, commises antérieurement, sont également pardonnées.
Selon les Écritures, l’adultère ou un autre acte sexuel impur très grave ne rompt pas automatiquement les liens du mariage, mais donne au conjoint innocent un motif ((biblique)) valable pour divorcer (Matthieu. 5:32 ; 19:9).
En revanche, aux yeux de Dieu, un divorce obtenu sans motif biblique valable ne permet à aucun des deux conjoints de se remarier. Du point de vue biblique, un tel divorce est assimilé à une séparation légale.
L’apôtre Paul donna ce conseil aux personnes mariées : “Que la femme ne se sépare pas de son mari ; si toutefois elle se sépare, qu’elle ne se remarie pas ou qu’elle se réconcilie avec son mari ; et que le mari ne quitte pas sa femme.” — I Corinthiens. 7:10, 11.
Cependant, bien que ce soit très rare parmi les vrais chrétiens, deux conjoints peuvent se séparer et sanctionner leur séparation par un divorce légal pour un motif autre que la “fornication”.
Un chrétien ou une chrétienne qui se trouve dans cette situation peut apprendre par la suite que son ancien conjoint a commis l’adultère avant le divorce.
Le chrétien se trouve alors devant une décision à prendre :
Se servira-t-il de ce fait pour établir devant la congrégation qu’il est libre de se remarier ? Si, après avoir démontré devant le comité judiciaire de la congrégation qu’il est bibliquement libre, il décide de se remarier, on ne pourra l’accuser d’adultère.
Toutefois, le conjoint innocent peut décider de ne pas utiliser ce fait nouveau pour établir sa liberté de se remarier. L’adultère ou l’acte impur très grave commis par son conjoint remonte peut-être à de nombreuses années et il a pu vivre des années avec lui après son acte immoral (alors inconnu) et avant de se séparer. Bien qu’étant maintenant divorcé, le conjoint innocent décidera donc de pardonner la faute commise dans le passé en pensant que c’est ce qu’il aurait fait si elle lui avait été révélée alors (Éphésiens. 4:32). Le conjoint innocent entretiendra peut-être l’espoir de vivre de nouveau avec son conjoint et de contracter de nouveau un mariage légal avec lui.
Mais qu’en est-il dans l’autre cas, c’est-à-dire lorsqu’une personne qui est encore mariée et qui a pardonné un acte d’adultère apprend par la suite que son conjoint coupable a commis plusieurs actes d’adultère ou de perversion sexuelle avant qu’elle lui ait accordé son pardon ?
---Cela donne au conjoint innocent la possibilité de revoir la question. La Bible montre que Jéhovah lui-même considère que la pratique du péché est beaucoup plus grave qu’un péché commis une seule fois (I Jean 1:8 à 2:1 ; 3:4-6).
Un homme ou une femme peuvent être disposés à pardonner un seul acte d’adultère, mais penser autrement lorsqu’il s’agit de pardonner la pratique d’actes sexuels impurs durant une certaine période de temps. Dans un tel cas, certains décideront de pardonner encore au coupable, tandis que d’autres préféreront utiliser ce fait nouveau pour obtenir le divorce et pour établir devant la congrégation leur liberté selon la Bible de se remarier.
Cela s’applique aussi bien aux personnes séparées de leur conjoint qu’à celles qui vivent encore avec lui dans le cadre du mariage.
Par conséquent, les actes d’infidélité conjugale qui n’ont pas été pardonnés dans le passé peuvent servir de motif pour justifier bibliquement et aux yeux de Dieu l’annulation d’un mariage ((donc un divorce bibliquement valable)).
Évidemment, quiconque décide d’agir ainsi doit être prêt à en assumer la responsabilité devant son Créateur. Même si les aînés ((anciens)) de la congrégation pensent, quant à eux, qu’il aurait été plus approprié d’accorder le pardon au coupable, ils remettront cette affaire entre les mains de Jéhovah, le Juge suprême. Lui seul connaît le cœur et les mobiles de ceux qui cherchent à établir bibliquement leur liberté de se remarier (I Corinthiens. 4:5). Aucun acte d’infidélité conjugale qui a été pardonné dans le passé ne peut servir par la suite de motif biblique pour obtenir un divorce ou pour établir le droit de se remarier.
Notons que dans ces différents cas la congrégation chrétienne se laisse guider par les Écritures et non par les lois qui, dans certains pays, ne permettent pas de considérer des faits nouveaux après qu’une affaire a été examinée et jugée.
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Message par Auteur du site Ven 3 Fév 2012 - 19:26

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©27 *** w73 15/3 p. 189-192 Questions de lecteurs ***
● Pourquoi, selon le récit de Matthieu, Jésus a-t-il utilisé deux mots différents — “fornication” et “adultère” — pour parler des motifs valables de divorce ? Le seul motif biblique de divorce n’est-il pas l’“adultère”, au sens où on l’entend généralement ?
Selon Matthieu 5:32, Jésus déclara : “Mais moi je vous dis que celui qui divorce d’avec sa femme, excepté pour cause de fornication [en grec pornéïa], fait qu’elle est exposée à l’adultère [en grec moïkhéïa], étant donné que quiconque épouse une femme divorcée commet un adultère.” De même, dans Matthieu 19:9 nous lisons : “Je vous dis que quiconque divorce d’avec sa femme, excepté pour le motif de fornication [pornéïa], et en épouse une autre commet un adultère [moïkhéïa].”
Le rédacteur utilise donc deux mots différents. Voyons d’abord quelle est leur signification et considérons ensuite dans quel sens ils sont utilisés.
Moïkhéïa, l’un des deux termes utilisés dans le récit de Matthieu, est traduit de façon appropriée par “adultère”. Le mot français “adultère” vient du latin adulterare, qui signifie étymologiquement “altérer” et, par extension, “corrompre ou rendre impur comme par l’addition d’une substance étrangère ou plus commune”. Ainsi peut-on parler d’‘adultérer’ la nourriture, c’est-à-dire la rendre impure en y ajoutant des substances étrangères. Un mariage est ‘adultère’ quand l’un des conjoints souille les relations conjugales en ayant des rapports intimes avec une autre personne que son conjoint. Le mot grec moïkhéïa emporte, lui aussi, l’idée d’adultère, de corruption et d’infidélité à des relations saintes. Ainsi, que ce soit en grec ou en français, l’accent est mis sur les conséquences des relations sexuelles illégitimes sur les liens du mariage ; le conjoint adultère se rend coupable en introduisant une autre personne dans ces liens, corrompant ainsi l’intimité qui ne devrait exister qu’entre le mari et la femme.
Que dire de l’autre terme utilisé ? Le mot “fornication” n’attire pas l’attention sur les conséquences de l’impureté sexuelle sur les liens conjugaux, mais sur la nature ou la qualité de l’acte sexuel lui-même. Cela est vrai non seulement du mot français “fornication”, mais aussi du mot grec pornéïa utilisé par Matthieu. Bien sûr, nous nous intéressons surtout au mot grec utilisé par le rédacteur de l’Évangile. En effet, quelle que soit la signification que les personnes parlant le français accordent au mot “fornication”, ce qui compte réellement et ce qui est déterminant c’est la signification accordée au terme utilisé dans la Bible par le rédacteur et les gens de cette époque.
Quand on parle aujourd’hui de “fornication” on pense généralement aux relations sexuelles entre personnes de sexe différent non mariées, mais à des relations “ordinaires” ou naturelles. C’est pourquoi beaucoup ont compris que lorsque Jésus déclara que la “fornication [pornéïa]” était le seul motif de divorce, il ne pensait qu’aux relations sexuelles ordinaires ou naturelles entre un homme et une femme non mariés. Mais en est-il bien ainsi ? Le terme pornéïa, utilisé par Matthieu, ne concerne-t-il que les relations sexuelles naturelles ? Ou bien inclut-il toutes les relations sexuelles impures, y compris les relations entre individus du même sexe et les relations sexuelles perverties entre personnes de sexe différent ? Que signifiait exactement le mot pornéïa pour les gens du premier siècle, quand Jésus s’adressa à eux ? Un examen sincère et minutieux de cette signification nous amène-t-il à reconsidérer les motifs bibliques de divorce ?
Une étude attentive de cette question indique que le mot pornéïa concerne toutes les relations sexuelles impures. C’est un terme général, comme le mot français “pornographie” qui vient de pornéïa ou du verbe dérivé porneuo. Les lexiques grecs le démontrent clairement.
Ils indiquent que pornéïa vient d’une racine qui signifie “vendre” et désigne les relations sexuelles immorales et non retenues (par exemple, par les liens restrictifs du mariage). À propos de l’emploi de ce mot dans les temps bibliques, Thayer (dans son Greek English Lexicon of the New Testament) déclare que pornéïa désigne les “relations sexuelles illégitimes en général”. Dans leur Vocabulaire du Nouveau Testament grec (angl.), Moulton et Milligan disent qu’il s’agit de “relations sexuelles illicites en général”. Dans le sixième volume du Dictionnaire théologique du Nouveau Testament (angl.), on lit que le mot pornéïa peut désigner les “‘relations sexuelles’ en général sans plus de précision”.
C’est en raison même de sa signification très étendue (plus étendue que celle du mot “fornication” dans l’esprit de la plupart des gens parlant le français) que de nombreux traducteurs de la Bible utilisent des expressions telles que “acte impur très grave”, “impureté sexuelle”, “péchés sexuels” ou d’autres du même genre pour traduire le mot pornéïa.
Cela signifie-t-il que les relations sexuelles contre nature et perverties, telles que celles des homosexuels, sont incluses dans le terme utilisé par l’apôtre pour rapporter les paroles de Jésus ? Oui, il en est bien ainsi. C’est ce que montre le fait que Jude, demi-frère de Jésus, utilisa le mot pornéïa pour parler des actes sexuels contre nature des hommes de Sodome et de Gomorrhe (Jude 7). À propos de l’emploi du mot pornéïa par les Juifs parlant le grec au début de notre ère, le sixième volume du Dictionnaire théologique du Nouveau Testament (angl.) déclare : “πορυεἰα [pornéïa] peut aussi être un ‘vice contre nature’, (...) un acte de sodomie.”
Dans quel sens ces termes sont-ils utilisés dans la Bible, et qu’est-ce que cela indique quant aux motifs bibliques de divorce ? Cela montre que toute personne mariée qui, sortant du cadre du mariage, se livre à des actes sexuels impurs, naturels, contre nature ou pervertis avec une personne de l’autre sexe ou du même sexe, se rend coupable de pornéïa ou “fornication” selon le sens biblique du terme.
Il n’est pas question ici d’écart de conduite de moindre importance, tel qu’un baiser ou une caresse, mais de l’utilisation impure des organes génitaux pour des relations sexuelles naturelles ou contre nature.
Ce point de vue étendu est soutenu par les principes renfermés dans l’alliance de la Loi. Il ressort clairement que sous la Loi un mariage était annulé quand un des conjoints commettait un péché d’ordre sexuel très grave, y compris un acte contre nature, et ce conjoint était mis à mort conformément aux instructions divines. — Voir Exode 22:19 ; Lévitique 18:22, 23, 29 ; 20:10-16 ; Deutéronome 22:22 ; ainsi que les paroles de l’apôtre chrétien Paul consignées dans Romains 1:24-27, 32.
En considérant la signification des paroles de Jésus, quand un conjoint se rend coupable d’un acte sexuel impur très grave, le conjoint innocent est donc autorisé par la Bible à divorcer s’il le désire. Le conjoint qui obtient un divorce pour ce motif biblique est également libre de se remarier. Il ne risque pas d’être accusé d’adultère.
Il s’agit d’un changement très net par rapport au point de vue exprimé antérieurement dans les pages de ce périodique. Notre attachement fidèle aux Écritures rend ce changement nécessaire. Il y a encore beaucoup d’autres choses à considérer à ce sujet. C’est pourquoi il sera traité plus en détail dans une édition ultérieure.
(((Cela prouve que les écrits de la wtb&ts progressent avec le temps, car seule la bible fait autorité---les applications explicatives sont sujettes à études et révisions continuelles)))
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Message par Auteur du site Ven 3 Fév 2012 - 19:27

©28 ● Est-il convenable pour une femme mariée de quitter son mari si elle ne peut s’entendre avec lui ? Pourquoi la femme de C. T. Russell, premier président de la Watch Tower Bible and Tract Society, l’a-t-elle quitté ?
La Bible n’encourage pas le divorce ou la séparation pour incompatibilité d’humeur. L’apôtre Paul écrivit sous inspiration : “Aux mariés je donne ces instructions, cependant non pas moi mais le Seigneur, qu’une femme ne se sépare pas de son mari ; mais si en fait elle se sépare, qu’elle demeure non mariée ou bien qu’elle se réconcilie avec son mari ; et un mari ne doit pas quitter sa femme.” — I Cor. 7:10, 11.
Par conséquent, lorsque surgissent des difficultés dans le mariage, plutôt que de recourir à la séparation, une chrétienne devrait faire tout son possible pour améliorer ses relations avec son mari, pour les rendre plus affectueuses. Sachant que le mariage est une institution divine, un don du Créateur à l’humanité, elle fera en sorte que son union soit à la louange et à l’honneur de Jéhovah Dieu, qui en est l’Auteur. Elle veillera à ne jamais donner à son mari une raison quelconque de la quitter, car l’incroyant devrait pouvoir reconnaître que c’est au vrai christianisme qu’il doit d’avoir une compagne plus aimante, plus attentionnée et plus compréhensive. Cela est en harmonie avec le conseil suivant de l’apôtre Pierre : “Pareillement, vous, femmes, soyez soumises à vos maris, afin que, s’il y en a qui n’obéissent pas à la parole, ils soient gagnés sans parole par la conduite de leurs femmes, ayant été témoins oculaires de votre conduite chaste avec profond respect.” — I Pierre 3:1, 2.
Il arrive cependant, qu’en dépit de l’excellente conduite de sa femme chrétienne, un mari incroyant soit déterminé à la quitter ((ou vis versa)). Dans ce cas, la femme croyante cherchera-t-elle à le retenir ? Ou un mari chrétien doit-il empêcher sa femme incroyante de le quitter ? Non. La Bible nous dit : “Mais si l’incroyant se met en devoir de se séparer, qu’il se sépare ; un frère ou une sœur n’est pas dans la servitude en pareilles circonstances, mais Dieu vous a appelés à la paix.” — I Corinthiens. 7:15.
Il peut arriver qu’une femme se disant chrétienne quitte son mari croyant. Ce dernier regrette peut-être vivement la séparation et désire à juste titre une réconciliation. Mais qu’en est-il si le départ de l’épouse est motivé par un désaccord sur la question de l’autorité appartenant au mari en tant que chef ou sur quelque autre principe biblique ?
Dans ce cas, le mari reconnaît qu’il ne peut compromettre sa position de chef de famille ni faire une concession qui serait contraire aux Écritures, afin d’obtenir une réconciliation. Un mari chrétien a l’obligation divine de refléter la gloire de son Créateur. S’il abandonnait sa position de chef, il ferait honte à Jésus-Christ, le chef de la congrégation chrétienne, et déshonorerait Jéhovah Dieu. — Voir I Corinthiens 11:3-7.
C. T. Russell était conscient de la position qu’il occupait, conformément aux Écritures, en sa qualité de mari ; la manière dont il régla ses problèmes conjugaux le prouve éloquemment. Dans une lettre adressée le 27 décembre 1899 à un ami personnel en Angleterre, il donna les raisons pour lesquelles sa femme était partie et exprima ses sentiments à ce sujet ; il écrivit :
“Notre chère sœur Russell a contracté la maladie que d’autres avaient eue avant elle, notamment ceux dont parle le tract ‘Une conspiration démasquée’. Leur problème était celui du grand Adversaire au commencement, à savoir l’ambition, et le désir de renverser les choses pour l’assouvir.
“Nous étions mariés depuis plus de vingt ans, et pendant les treize premières années, sœur Russell se révéla être une vraie compagne, aimante et noble. D’ailleurs, à l’époque de la conspiration, elle était toujours dans cette disposition d’esprit, à tel point qu’elle entreprit de son plein gré un voyage à travers plusieurs États, à la suite de S. D. Rogers, pour rectifier les déclarations calomnieuses de ce dernier. Mais l’ambition qui avait déjà germé dans son cœur fut stimulée par le très chaleureux accueil que notre chère sœur reçut à l’occasion de ce voyage. Elle semblait oublier que cet accueil était réservé non à elle-même, mais à l’œuvre du Seigneur, ainsi qu’à son mari, qu’elle représentait.
“Elle revint très imbue de sa personne, et sous ce rapport bien différente de la femme qu’elle était auparavant, notamment pendant les dix premières années de notre vie conjugale. Loin de diminuer, cette tendance ne fit que croître jusqu’au moment où, il y a environ quatre ans, sœur Russell commença à ‘frapper’ pour satisfaire son ambition. Rappelez-vous qu’à sa demande, il y a près de quatre ans, son nom avait cessé de figurer parmi les rédacteurs du périodique LA TOUR DE GARDE et que par la suite elle signa tous les articles qu’elle écrivait. Puis elle insista pour qu’on lui accordât plus de place dans le périodique ainsi que la liberté d’écrire ce qu’elle voulait, sans être obligée de soumettre ses articles à la correction et à la critique. Cela dura un certain temps jusqu’au jour où je lui déclarai, aimablement mais sans ambages, qu’à mon avis, la volonté du Seigneur n’était pas de l’encourager à prendre une part quelconque à l’œuvre aussi longtemps qu’elle manifesterait une telle ambition. À partir de ce moment-là, plus un seul article écrit par elle ne fut publié.
“Ensuite, elle voulut m’obliger à lui rendre la place dont elle avait disposé et, comme elle disait, son droit légitime d’utiliser ses talents. À cette fin, elle demanda à deux frères de venir me voir, selon la règle de Matthieu 18:15. Cet entretien déçut profondément son attente, car les frères lui déclarèrent franchement que ce n’était pas à eux, ni à personne d’autre, de régler cette affaire. À en juger par son attitude, le Seigneur ne s’était pas trompé en confiant ses intérêts à frère Russell, et si, à un moment donné, il jugeait bon de prendre de nouvelles dispositions, il était pleinement en mesure de le faire. Quant à eux, ils ne pouvaient que lui donner des conseils allant à l’encontre de ses désirs, et ils regrettaient sincèrement de la décevoir.
“Sœur Russell et ses sœurs (charnelles) organisèrent alors une croisade contre moi, dans la congrégation d’Allegheny. Leur tentative déclencha une vaste campagne de calomnies et de faux rapports, car évidemment il n’aurait pas été dans leur intérêt de dire la pure vérité, à savoir que sœur Russell était ambitieuse, etc. Vous comprenez aisément ma position ; en tant qu’homme, j’étais désavantagé, et les calomnies se répandaient sans que je puisse faire quoi que ce soit pour les neutraliser ; d’autre part, comme vous le savez, je ne souhaitais pas parler en mal de la compagne que j’avais choisie, que j’aimais, et que j’aime toujours tendrement.
“Cette conspiration de femmes atteignit bientôt un point critique, et se termina par une sorte d’épuration ; la majorité, grâce au Seigneur, a été délivrée du piège, et seulement six ou huit membres de notre groupe, qui en compte deux cents, ont été blessés par ce piège. Sœur Russell se mit en devoir d’accréditer les calomnies, en me quittant, — elle espérait que j’irais la prier de revenir en acceptant de faire des concessions. En cela, elle se trompait. Quand elle voulut revenir, j’étais disposé à la reprendre à condition qu’elle me promette d’être raisonnable en reconnaissant avoir suivi une mauvaise voie depuis un an, et qu’elle me donne l’assurance d’être une amie et non une ennemie. J’estimais qu’après avoir été délivré par le Seigneur, je commettrais une erreur en me plaçant de nouveau sous l’influence de ma femme, sans garanties raisonnables. C’était il y a deux ans. À présent, sœur Russell habite dans la ville avec sa mère et ses sœurs, et tient une petite réunion religieuse fréquentée par une coterie d’amis. Je la vois souvent ; je la traite avec bonté et ne désire rien d’autre que son bonheur présent et éternel.”
Résumant ce qui s’était passé avec sa femme, C. T. Russell écrivit : “Sœur Russell commença à cultiver un esprit d’ambition, comme d’autres d’ailleurs, et par la grâce du Seigneur, nous avons jugé à propos, il y a trois ans, de ne plus faire figurer son nom sur les écrits [de la Watch Tower Bible and Tract Society], jusqu’au moment où elle manifesterait un changement complet d’attitude sur cette question.”
Manifestement, C. T. Russell agit avec sagesse en s’efforçant d’être bon et compréhensif à l’égard de sa femme. Mais du point de vue biblique, il ne pouvait abandonner sa position de chef dans l’espoir d’une réconciliation.
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Message par Auteur du site Ven 3 Fév 2012 - 19:28

----------
©29*** w72 1/7 p. 415-416 Questions de lecteurs *** (((sujet revu et corrigé ci-dessus par d’autres articles de la tg plus récents…)))
● Lorsqu’une personne mariée pratique l’homosexualité, est-ce un motif biblique de divorce permettant au conjoint innocent de se remarier ? 


[[ liens actualisés 

https://www.jw.org/fr/publications/revues/reveillez-vous-no4-2016-aout/ce-que-la-bible-dit-sur-l-homosexualite/


Que dit la Bible au sujet de l’homosexualité ? 

RÉVEILLEZ-VOUS ! No 4 2016  ]]


[[[Commentaire : (((Oui absolument !!!)))  ]]]
L’homosexualité est catégoriquement condamnée dans la Bible comme une pratique empêchant quiconque s’y livre d’obtenir l’approbation de Dieu (I Cor. 6:9, 10). Toutefois, pour savoir si la Bible autorise ou non une personne mariée innocente à se remarier après avoir divorcé légalement d’avec un conjoint pratiquant l’homosexualité, il faut considérer ce que les Écritures disent à propos du divorce et du remariage.
Dans le Sermon sur la montagne, Jésus-Christ déclara : “Celui qui divorce d’avec sa femme, excepté pour cause de fornication, fait qu’elle est exposée à l’adultère, étant donné que quiconque épouse une femme divorcée commet un adultère.” (Matthieu. 5:32). Un peu plus tard, il dit aux Pharisiens : “Quiconque divorce d’avec sa femme, excepté pour le motif de fornication, et en épouse une autre commet un adultère.” — Matthieu. 19:9.
Ainsi, la “fornication” est le seul motif de divorce permettant au conjoint innocent de se remarier.
Le mot grec traduit par fornication est pornéïa. Ce terme peut désigner des relations sexuelles illégitimes entre personnes mariées ou non mariées. Dans certains cas rares, les anciens Grecs ont pu utiliser ce terme pour désigner d’autres actes que les relations sexuelles illicites entre un homme et une femme. Cependant, le sens dans lequel Jésus utilisa le mot pornéïa dans Matthieu 5:32 et 19:9 doit être défini par le contexte.
Remarquons que dans les chapitres 5 et 19 de l’Évangile selon Matthieu, le terme “fornication” est utilisé au sens restreint d’infidélité conjugale ou de relations illicites avec une autre personne que le conjoint. Dans son Sermon sur la montagne, avant de traiter la question du divorce, Jésus-Christ déclara que “quiconque [marié] ne cesse de regarder une femme de manière à éprouver une passion pour elle, a déjà commis avec elle un adultère dans son cœur”. (Mat. 5:28.) Par conséquent, quand il fit ensuite allusion à la fornication commise par une femme, ses auditeurs ont compris cela dans un sens relatif, c’est-à-dire la prostitution ou l’adultère commis par une femme mariée.
Le contexte du chapitre 19 de l’Évangile selon Matthieu appuie cette conclusion. Se fondant sur les Écritures hébraïques, Jésus montra qu’un homme et sa femme deviennent “une seule chair” ; puis il ajouta : “Ce que Dieu a mis sous le même joug, qu’aucun homme ne le sépare.” (Mat. 19:5, 6). Lorsque deux personnes se livrent à l’homosexualité, elles utilisent leurs organes sexuels d’une manière contraire à la nature et qui n’a jamais été prévue ainsi. Deux personnes du même sexe ne sont pas complémentaires, comme l’étaient Adam et Ève. Elles ne pourraient jamais devenir “une seule chair” afin de procréer. Ajoutons aussi que dans le cas de relations entre un homme ou une femme et un animal, deux sortes de chair sont impliquées. L’apôtre Paul écrivit : “Toute chair n’est pas la même chair, mais il y a celle des hommes, et il y a une autre chair : de bovins, et une autre chair : d’oiseaux, et une autre : de poissons.” — I Corinthiens. 15:39.

*** w 72 1/7 p. 415-416 Questions de lecteurs *** ¥ _Certes, l’homosexualité et la bestialité sont des perversions répugnantes, mais dans un cas comme dans l’autre elles ne rompent pas les liens du mariage ¥ _

[[[Commentaire : (( archi-faux car : cette conclusion devient sujette à controverses, étant donné que la bible en conclut tout autrement que ce dernier commentaire ci-dessus, qui est non inspiré par YHWH --- et ce qui prouve que ceux qui ont rédigé ce sujet (au sein des tj et de la wtb&ts) l’on peu étudié au regard des saintes écritures à l’époque de sa rédaction soit en 1972 & (et ils n’ont donné que leur avis sur leur compréhension du moment) --- 
l’homosexualité est assurément une cause bibliquement légale du droit à divorcer]]]

Paul continue d’expliquer ces faits maladroits ainsi : “Car c’est partiellement que nous connaissons, et partiellement que nous prophétisons; mais quand arrivera ce qui est complet, ce qui est partiel sera aboli.” (1 Corinthiens 13:9, 10). Ainsi, même au stade où en étaient ces chrétiens engendrés de l’esprit, y compris l’apôtre Paul lui-même, l’esprit saint ne les avait pas encore amenés à une connaissance intégrale de toute la vérité. Leur connaissance était seulement partielle, proportionnelle à ((leur maturité et à)) la compréhension que YHWH-Dieu leur avait donnée jusqu’alors. Néanmoins, cette connaissance suffisait ((ou étaient-ils pleins de suffisance en eux-mêmes ?)) à leurs besoins du moment.

& ((mais en 1972 bien des chrétiens pouvaient prendre ces explications imprimées dans la tg pour immuables et dignes de confiance absolue, alors qu’il n’en est rien et sujet à révisions en son temps! &))

— I Corinthiens. 13:9, 10, 12. Depuis lors, les serviteurs de YHWH-Dieu ont bénéficié d’une connaissance spirituelle et d’une intelligence des prophéties de plus en plus grandes. Cela est conforme à ce qui est écrit dans Daniel 12:4, savoir : “Quant à toi, ô Daniel, rends secrètes les paroles et scelle le livre, jusqu’au temps de la fin. Beaucoup erreront çà et là [dans le livre], et la vraie connaissance deviendra abondante.”

Par conséquent, l’expression “ce qui est complet” se rapporte à l’intelligence complète du dessein de Dieu tel qu’il est révélé dans la Bible. Étant donné qu’à notre époque il y a une intelligence ((quasi progressive)) accrue de la Parole de Dieu et que s’accomplissent ses prophéties, “ce qui est complet” doit être tout proche.))).]]]

*** w72 1/7 p. 415-416 Questions de lecteurs *** ¥_Ceux-ci ne sont rompus que par des actes qui amènent l’homme ou la femme à devenir “une seule chair” avec une personne de sexe différent, qui n’est pas son conjoint légal. ¥_

Fin de l’étude commentée sur la tour de garde et la bible ; un second texte d’études à propos de ce sujet sera  basé sur la revue réveillez-vous…et autres livres qui abordent le sujet…


Dernière édition par etudiant tj/tjc le Lun 9 Mai 2016 - 6:17, édité 7 fois (Raison : mise en page lisibilité précisions, actualisations)
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Message par Auteur du site Ven 3 Fév 2012 - 19:30

07-06-2011 : Compléments d’études :
Voir tg 1 janvier 2011 page 6§ 1 :
« « Dieu voulait que l’homme et la femme se marient et nouent un lien étroit, comme s’ils étaient « une seule chair » (genèse 2 :24) la façon dont ils se correspondent et peuvent former une union stable, qui contribue à l’épanouissement mutuel, ne témoigne-t-elle pas avec force de l’existence d’un Créateur sage et plein d’amour ? » »
Page 9§2 : « « pour expliquer que la norme fixée par Dieu était la monogamie, il a fait allusion à leur mariage (Matthieu 19 :3-6) » »
Citation : LA TOUR DE GARDE 15 OCTOBRE 2011 page 13 paragraphe 4 :

« « 4 Paul n’a jamais forcé qui que ce soit ni a se marier ni a rester célibataire (1 Cor. 7:7).Même s’il appréciait sa condition de célibataire pour servir Jéhovah, il n’en respectait pas moins le droit des autres à se marier.
A notre époque, chaque chrétien a également le droit de se marier ou non. Personne ne devrait lui dicter ses choix. » »

---donc le principe exprimé par la tour de garde correspond à la volonté divine du droit à se marier, et par là aussi à se remarier après un divorce sans réconciliations possibles, par le rejet de l’un ou de chaque conjoint après faute(s) (bibliquement admise comme la fornication/adultère/et autres déviances entrainant le divorce) de l’un ou de chacun des anciens conjoints, qui se trouveraient donc libres de se remarier aux yeux de YHWH-Dieu…
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Message par etudiant tj/tjc Sam 26 Juil 2014 - 14:40

pour saisir tout, il faut bien relire la date de parution des articles tj-wtb&ts; ainsi que la bible.

(le commentaire du : par Auteur du site le Ven 3 Fév 2012 - 19:28 , lui a vallu de passer devant des comités de discipline religieuse au sein des tj-wtb&ts, qui ont procédé illico à des mesures d'excommunications (abusives, et inquisitoires) de la part des tj-wtb&ts, accusé ""d'apostasie"" par des *anciens* qui ne supportaient pas la vérité biblique, ni les commentaires sur le web à propos de certains enseignements , de publications tj-wtb&ts, lui ordonnant même de supprimer tous ses commentaires et participations sur le web, ainsi que les sites qui avaient été formés.)
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Message par Auteur du site Ven 21 Jan 2022 - 5:08

reportage:
https://www.jw.org/fr/biblioth%C3%A8que/revues/tour-de-garde-etude-avril-2022/questions-des-lecteurs-avril-2022-2/

Si un chrétien divorce de sa femme sans motif biblique et se marie ensuite avec une autre personne, comment l’assemblée considère-​t-​elle son précédent mariage et son nouveau mariage ?

Dans une telle situation, l’assemblée considérera que son précédent mariage a pris fin au moment où il s’est remarié et que son nouveau mariage est valide. Pour comprendre pourquoi, examinons ce que Jésus a dit à propos du divorce et du remariage.
divorce - 	DIVORCE ET REMARIAGE SELON LA BIBLE-ET SELON DES HUMAINS - Page 2 2022364_univ_cnt_1_lg
Jésus a clairement dit quel est aux yeux de Dieu le seul motif de mettre fin à un mariage : « Celui qui divorce de sa femme, sauf pour cause d’acte sexuel immoral, et se marie avec une autre se rend coupable d’adultère » (Mat. 19:9). Des paroles de Jésus, nous apprenons 1) qu’un acte sexuel immoral est le seul motif biblique de divorce et 2) qu’un homme * qui divorce de sa femme pour toute autre raison et se marie avec une autre se rend coupable d’adultère.
Les paroles de Jésus signifient-​elles qu’un homme qui commet un acte sexuel immoral et divorce de sa femme est bibliquement libre de se remarier ? Pas forcément. En cas d’adultère, le conjoint innocent peut décider de pardonner ou non à son conjoint. S’il le rejette et qu’un divorce est prononcé, ils sont tous les deux libres de se remarier une fois que le jugement de divorce devient définitif.
Toutefois, la femme (c’est-à-dire le conjoint innocent) peut sincèrement désirer rester mariée avec son mari et lui dire qu’elle est disposée à lui pardonner. Mais que se passera-​t-​il si le mari adultère rejette le pardon de sa femme et obtient le divorce sans son accord ? Puisqu’elle est disposée à lui pardonner et à poursuivre la vie à deux, il n’est bibliquement pas libre de se remarier. S’il décide malgré tout de se marier avec quelqu’un d’autre alors qu’il n’est bibliquement pas libre de le faire, il se rendra de nouveau coupable d’adultère, et les anciens de l’assemblée formeront de nouveau un comité de discipline religieuse pour traiter l’affaire (1 Cor. 5:1, 2 ; 6:9, 10).
Quand un homme se remarie alors qu’il n’est bibliquement pas libre de le faire, comment l’assemblée considère-​t-​elle son précédent mariage et son nouveau mariage ? Son précédent mariage reste-​t-​il bibliquement valide ? Le conjoint innocent peut-​il encore décider de pardonner à son ex-conjoint ou de le rejeter ? L’assemblée considère-​t-​elle que le nouveau mariage de l’homme est une union adultère ?
Par le passé, l’assemblée considérait que le nouveau mariage était une union adultère tant que le conjoint innocent était en vie, ne se remariait pas et ne commettait pas d’acte sexuel immoral. Toutefois, quand Jésus a abordé le thème du divorce et du remariage, il n’a pas parlé du conjoint innocent. Il a simplement expliqué qu’un homme qui divorce de sa femme sans motif biblique et se marie  avec une autre personne se rend coupable d’adultère. Dans un tel cas, son divorce et son remariage (qui constitue selon Jésus un adultère) mettent fin à son précédent mariage.
« Celui qui divorce de sa femme, sauf pour cause d’acte sexuel immoral, et se marie avec une autre se rend coupable d’adultère » (Mat. 19:9).
Quand son mariage prend fin en raison d’un divorce suivi d’un remariage, le conjoint innocent ne peut plus décider de pardonner à son ex-conjoint ou au contraire de le rejeter. Il n’a donc pas à prendre cette décision lourde de conséquences. Par ailleurs, la façon dont l’assemblée considère le nouveau mariage ne dépend pas du fait que le conjoint innocent soit mort, se soit remarié ou se soit rendu coupable d’un acte sexuel immoral *.
Dans l’exemple que nous avons pris, le mari commet un adultère et divorce de sa femme. Mais si le mari divorce sans avoir commis d’adultère et se remarie ensuite ? Ou s’il ne commet pas d’acte sexuel immoral avant de divorcer, mais qu’il en commet après et qu’ensuite il se remarie alors que sa femme est disposée à lui pardonner ? Dans tous ces cas de figure, le divorce et le remariage (qui constitue un adultère) mettent fin au précédent mariage. Le nouveau mariage constitue une union légalement valide. Comme le disait La Tour de Garde du 15 février 1980, aux pages 31 et 32, « maintenant qu’il s’est remarié, il ne peut pas revenir à sa situation passée ; le précédent mariage a pris fin avec le divorce, l’adultère et le remariage ».
Cette nouvelle compréhension ne remet pas en question le caractère sacré du mariage et ne minimise pas la gravité d’un adultère. Un homme qui divorce de sa femme sans motif biblique, puis se marie avec une autre personne sans être bibliquement libre de le faire, fera l’objet d’un comité de discipline religieuse pour cause d’adultère. (Si sa nouvelle femme est Témoin de Jéhovah, elle fera également l’objet d’un comité de discipline religieuse pour cause d’adultère.) Bien que son nouveau mariage ne soit pas considéré comme une union adultère, cet homme ne remplira pas les conditions requises pour recevoir des attributions spéciales dans l’assemblée pendant de nombreuses années et aussi longtemps que les autres seront troublés par ce qu’il a fait ou qu’ils estimeront que ce qu’il a fait nuit toujours à sa réputation. Avant de lui confier des attributions spéciales, les anciens de l’assemblée s’interrogeront sur la situation actuelle de son ex-femme, envers qui il a peut-être agi avec ruse, ainsi que des enfants qu’il aurait éventuellement abandonnés alors qu’ils étaient encore mineurs (Mal. 2:14-16).
Conscients des conséquences graves d’un divorce et d’un remariage contraires aux Écritures, les chrétiens veillent à voir les choses comme Jéhovah les voit et à considérer le mariage comme une institution sacrée (Eccl. 5:4, 5 ; Héb. 13:4).
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Message par Auteur du site Sam 22 Jan 2022 - 3:00

reportage :
Ronald Curzan : Les conjoints « deviennent une seule chair » (Gen. 2:24)
Durée : 10:42
https://www.jw.org/fr/biblioth%C3%A8que/videos/#fr/mediaitems/LatestVideos/pub-jwb-086_8_VIDEO
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divorce - 	DIVORCE ET REMARIAGE SELON LA BIBLE-ET SELON DES HUMAINS - Page 2 Empty Re: DIVORCE ET REMARIAGE SELON LA BIBLE-ET SELON DES HUMAINS

Message par Auteur du site Sam 19 Aoû 2023 - 3:15

Seth Hyatt : Respectons le point de vue de Jéhovah sur le mariage (Marc 10:11, 12) Durée : 10:17
https://www.jw.org/fr/biblioth%C3%A8que/videos/#fr/mediaitems/LatestVideos/pub-jwb-101_10_VIDEO
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