Lettre aux Hébreux, ch. 2, v. 18

Voici le passage étudié d’aujourd’hui :

Car du fait qu’il a souffert lui-même quand il a été mis à l’épreuve, Jésus peut venir au secours de ceux qui sont mis à l’épreuve.

Les douze envoyés furent témoins des souffrances du Messie, établi grand prêtre pour toujours à la manière de Melkisédec. Leur témoignage a été énoncé d’avance par Isaïe, dans le chapitre cinquante deux :

Nous l’avons annoncé, comme un petit enfant devant Yhwh, comme dans une racine dans une terre altérée, il n’est point en lui de beauté ni de gloire ; nous l’avons vu, et il n’avait ni éclat ni beauté. Mais son aspect était méprisable, au-dessous de celui des fils des hommes. C’était un homme couvert de plaie, et sachant ce que c’est la souffrance ; car son visage était repoussant, sans honneur, et compté pour rien.
Il porte nos pêchés, il souffre pour nous ; et nous avons remarqué qu’il était dans la peine, dans la douleur, dans la torture. Mais il a été blessé pour nos péchés, il était brisé pour nos crimes ; le châtiment qui devait nous rendre la paix est tombé sur lui ; nous avons été guéris par ses meurtrissures. Nous étions égarés comme des brebis ; tout homme errait dans sa voie. Et Yhwh l’a livré pour nos péchés.
Et lui, si fort qu’on l’ait maltraité, il n’ouvre pas la bouche. Il a été conduit sous le couteau comme une brebis ; et comme l’agneau muet devant le tondeur, ainsi il n’ouvre pas la bouche.

Puis au sujet du peuple, la prophétie dit :

Et il a plu à Yhwh de le purifier par l’effet de sa souffrance.

En effet, c’est par la mort de celui-ci que la miséricorde de Dieu a pris son plein effet, afin de libérer un peuple du péché pour qu’il devienne esclave du Seigneur et qu’il puisse participer au glorieux ministère de la réconciliation. Alors Yhwh Dieu résidera, à la fin des temps, parmi les humains.
Ce grand prêtre compatissant, venant donc au secours de ceux qui crient vers lui, supplie toujours devant la face de son Père en faveur des saints et de tout être humain, afin que leurs prières soient exaucées à cause de son nom élevé au-dessus de tous les autres. Oui, s’il ne souffrait pas, s’il n’eût pas connu la vie d’une créature inférieure aux messagers, comment aurait-il pu intercéder en faveur de ses frères ? À méditer.